L'entreprise nantaise Attonuclei fait partie des 4 sociétés au monde fabriquant des boîtes quantiques fonctionnalisées. En clair, fixées à des matériaux, des nanoparticules leur offrent de nouvelles propriétés étonnantes !
Les nanoparticules révolutionnent les technologies et les matériaux traditionnels. Greffées à des matériaux, elles leur confèrent de nouvelles fonctionnalités.
La société nantaise Attonuclei est sur le coup, ainsi que 3 entreprises américaines. Concrètement, ces nanoparticules rendent les métaux plus résistants et plus durs, confèrent de nombreuses propriétés aux textiles, permettent de créer de nouveaux écrans et peuvent diminuer les rejets environnementaux. Elles ont également plusieurs applications en médecine.
L’entreprise travaille sur l’ensemble de ces sujets avec de grands industriels.
Des petites particules pour faire de grandes choses
Au niveau environnemental, les boîtes quantiques fonctionnalisées permettent, par exemple, de diminuer le relargage du chrome hexavalent dans l’environnement en améliorant la résistance des composés tels que le trioxyde de chrome ou le dichromate de potassium. Pour les textiles, les boîtes quantiques fonctionnalisées peuvent être émulsionnées en nano-micelles, ou enveloppées dans des nanocapsules pour adhérer aux substrats de façon efficace.
Ces finitions avancées confèrent de nombreuses propriétés sans précédents en améliorant la résistance des fibres et en fournissant de meilleures propriétés d’imperméabilisation, d’antibactérien et d’antifongique. Les vêtements deviennent infroissables et ne rétrécissent plus. Ces nanoparticules peuvent aussi émettre de la lumière et concurrencer ainsi les OLED, mais avec des composés inorganiques.
Selon Attonuclei, la netteté et la richesse des couleurs serait nettement améliorée, grâce à un spectre d’émission beaucoup plus étroit qu’avec des diodes organiques. Enfin, en matière de santé, des nano-médicaments permettraient de cibler au mieux les cellules à soigner. Ils pourraient également servir au traitement de certains cancers.
Par Matthieu Combe, journaliste scientifique
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