Connu pour son savoir-faire dans le domaine de la transformation de l’amidon, le groupe international Roquette se lance sur le marché des matières plastiques, en proposant aux transformateurs et aux compounders, Gaïalene, une nouvelle gamme de plastiques végétaux.
Le programme Gaïahub, qui est l’un des projets majeurs d’innovation de Roquette, porte depuis 2007 sur le greffage de polymères naturels pour produire des résines végétales thermoplastiques. Il a débouché sur le procédé de fabrication des résines Gaïalene qui est né de 75 ans d’expérience de l’entreprise dans la transformation de l’amidon et la synthèse de ses dérivés et d’une collaboration fructueuse avec la société Setup Performance, experte en chimie des polymères.
« Nos résines Gaïalene comprennent plus de 50 % de matières premières végétales et sont totalement nouvelles. Elles ne résultent pas d’un simple mélange ni d’un compoundage, mais bien d’une véritable hémisynthèse qui communique à nos résines des propriétés inédites », précise Jean Bernard Leleu, Directeur Général délégué de Roquette.
Protégés par une douzaine de brevets, les nouveaux plastiques proposés par Roquette constituent une alternative végétale avec un très bon compromis coût/performances. Gaïalene vise des applications durables utilisant d’ordinaire des polyoléfines, de l’ABS ou des polymères plus techniques. En effet, cette gamme de résines se distingue des autres familles de plastiques d’origine végétale par des qualités spécifiques comme par exemple la résistance aux chocs, un toucher doux, une facilité de coloration et de compoundage (fibres minérales, fibres végétales …). Ces qualités ouvrent de nouvelles perspectives dans les applications traditionnelles des matières plastiques comme par exemple dans les marchés de l’emballage (flacons, films, …), de l’électroménager, de l’automobile, du mobilier intérieur… Roquette présentera d’ailleurs, en avant-première, lors du salon K’2010 qui se tiendra prochainement à Düsseldorf, des produits industriels réalisés en Gaïalene.
Les résines Gaïalene qui peuvent être aisément transformées et mises en forme avec les procédés existants dans l’industrie (injection, extrusion gonflage, extrusion soufflage…), s’inscrivent dans une démarche de progrès par rapport aux plastiques traditionnels avec une empreinte carbone inférieure d’au moins 40%. « Notre matière se transforme comme un thermoplastique mais à une température inférieure (environ 170°C), ce qui la rend moins énergivore lors de sa transformation et améliore encore le bilan carbone global. Gaïalene est également recyclable et conforme à la législation REACH», précise Michel Serpelloni, Directeur du Programme Gaïahub. . « Nos moyens en R&D permettent aux industriels intéressés de développer en toute confidentialité, de nouveaux produits avec notre gamme Gaïalene »