« Ce serait une loi qui n’aurait que quelques articles, qui serait présentée en conseil des ministres sans doute au mois de février prochain et qui (…) aurait pour but de clarifier les choses quant à ce qui a été voté en 2015 », en particulier l’échéance sur la baisse du nucléaire, a détaillé M. de Rugy lors d’une audition au Sénat.
La loi de transition énergétique de 2015 prévoit que la part du nucléaire soit ramenée de 75 à 50% de la production d’électricité du pays d’ici à 2025, mais le gouvernement a repoussé cet objectif à l’horizon 2035, avec la fermeture de 14 réacteurs nucléaires de 900 mégawatts à cette nouvelle échéance.
Cette révision de la loi de 2015 est indispensable avant l’adoption de la nouvelle feuille de route énergétique de la France à horizon 2028, un texte réglementaire baptisé Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et qui est censé décliner les objectifs de la loi.
Le gouvernement a présenté fin novembre les grands axes de cette PPE mais un document complet est toujours en cours de rédaction. « Nous avons souhaité qu’elle soit précise et qu’elle soit complète », a justifié le ministre.
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2018 Agence France-Presse. »
Cet article se trouve dans le dossier :
L’horoscope 2019/2028 du mix électrique français
- Le nucléaire restera le pilier du mix électrique français
- Energies renouvelables : Et en même temps…
- Mobilité électrique : une décennie décisive
- Sortir du charbon : le pari de 2022
- Énergie éolienne : identifier les contraintes et influences pour optimiser le rendement
- Espagne: 70% d'électricité renouvelable en 2030. 100% en 2050
- Une loi début 2019 pour modifier l'objectif de baisse du nucléaire
- Les énergies renouvelables variables ne perturbent pas le réseau électrique allemand