Leur machine, présentée lors de la conférence de mécanique des fluides de la Société Américaine de Physique, le 24 novembre à Boston, est capable de chauffer du verre à 1037,77° Celsius – afin de le faire fondre, de le maintenir en fusion, et de pouvoir ensuite le faire “couler” jusqu’à “modeler” et obtenir l’objet désiré.
“La machine à coudre du verre en fusion”
L’imprimante 3D du Glass Lab, baptisée “Glass 3D Printing” (G3DP), et aussi surnommée par les scientifiques “la machine à coudre de verre en fusion”, a été conçue en aluminium, sur une armature d’acier.
Selon Sciences et Avenir, la G3DP est dotée de “buses en oxyde d’aluminium” et d’un “système de compartiments”, qui permet de “faire passer la matière en fusion d’un creuset aux buses tout en maintenant la température adéquate à tous les stades de l’opération”.
Afin de solidifier l’objet (à l’origine, conçu à partir d’un fichier numérique), et de le refroidir sans le briser, la machine injecte progressivement de l’air comprimé dans l’espace où il se forme.
Ce procédé corrige le principal défaut des techniques utilisées jusqu’ici pour imprimer des objets en verre en 3D : l’utilisation de poudre de verre, qui ne permet de produire que des objets opaques, et non transparents.
Par Fabien Soyez
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