Thomas Pesquet : les premiers pas de la mission Alpha
Après le décollage réussi le 23 avril dernier et suivi par des millions de télespectateurs, Thomas Pesquet est de retour dans la station spatiale internationale, pour une durée de six mois. Il y mènera une centaine d’expériences scientifiques, et prendra le commandement de l’ISS pour la dernière partie de sa mission.
Pour revivre le lancement du vol SpaceX Crew-2 avec ses quatre membres d’équipage en vidéo, c’est ci-dessous, avec la préparation des astronautes, le transfert vers la capsule en Tesla bien sûr, le décollage puis la séparation des différents modules de la Falcon 9…
Quelques heures plus tard, la capsule de SpaceX s’arrimait à la station spatiale internationale, encore en direct :
Ensuite, plusieurs heures de tests ont été nécessaires pour vérifier la bonne étanchéité entre la station et la capsule après l’amarrage, avant que Thomas Pesquet et ses trois acolytes puissent enfin entrer pour de bon dans l’ISS :
Pour visiter la station spatiale en compagnie de Thomas Pesquet, voici une vidéo tournée lors de son premier séjour sur l’ISS. Il y explique en détail comment sont répartis les modules et quelles sont les expériences scientifiques que l’on y réalise :
La médiatisation de Thomas Pesquet a donné envie à beaucoup de suivre la progression de la mission Alpha. Pour se faire, rien de mieux que le site de l’agence spatiale européenne, l’ESA :
- pour suivre les différentes phase de la mission Alpha ;
- pour accéder à toutes les images prises dans l’ISS.
Thomas Pesquet, le premier européen à voler sur la Crew Dragon, est accompagné de trois astronautes : Megan McArthur, Shane Kimbrough et Akihiko Hoshide. Le Français a un programme très chargé à bord de la station. Il doit notamment conduire des expériences sur le développement des cellules souches en orbite, et sur le blob, cet organisme aux propriétés incroyables dont Techniques de l’Ingénieur a déjà parlé dans cet article.
Vous pouvez également suivre l’actualité de la mission Alpha via le fil Twitter de Thomas Pesquet, ou son compte Instagram.
Pendant ce temps, la Chine prépare sa propre station spatiale
Le jeudi 29 avril, la Chine a lancé, grâce à la fusée Longue Marche 5B, le premier des trois modules qui constitueront la future station spatiale chinoise, qui devrait être prête à l’emploi vers 2022. Voici le décollage de la Longue Marche 5B, avec les images fournies par l’Etat chinois :
Ce premier module, baptisé Tianhe (« harmonie céleste » en Chinois), sera le lieu d’habitation des astronautes en mission sur la station. Les autres modules seront ajoutés au fur et à mesure à l’occasion d’une dizaine de vols supplémentaires. Pour un poids final en orbite d’à peu près 100 tonnes, trois fois moins que la station spatiale internationale.
La Chine annonce que cette station servira de base pour des expériences scientifiques, mais aussi de lieu de transfert, soit pour des explorations spatiales de plus grande envergure – la Lune et Mars -, soit pour du tourisme spatial, l’un des grands enjeux de la prochaine décennie surtout en termes de débouchés commerciaux pour l’industrie spatiale.
Quoi qu’il en soit, le programme spatial chinois avance rapidement, et le pays, à l’occasion du développement en cours de sa propre station spatiale, va pouvoir rattraper son retard sur les autres nations du spatial, notamment en ce qui concerne les vols habités.
Voici une présentation de la station spatiale telle qu’elle se présentera une fois assemblée en orbite :
Par Pierre Thouverez
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