La faculté de ressentir les champs magnétiques (connue sous le nom de « magnétoréception ») est présente chez certaines bactéries, insectes et même des vertébrés comme certains oiseaux, tortues ou requins pour l’orientation ou la navigation, mais pas chez l’humain de manière naturelle (a priori).
Cet appareil, extrêmement robuste malgré ses dimensions (2 micro-m d’épaisseur et une masse surfacique de 3 g/m2 grâce à son support polymérique ultrafin, pourrait permettre aux humains de posséder la faculté de perception du magnétisme. Il s’agit d’un système de capteurs magnétiques flexibles pouvant être facilement porté sur la peau par un individu. Cela pourrait avoir une application pour des interactions homme-machine sans contact ou pour des implants médicaux, ou encore pour les appareils électronique sur la peau. Quand un champ magnétique est perçu, des lumières émises par des LEDs permettent de quantifier l’intensité du champ.
Ce travail est le fruit des recherches de Denys Makarov et de son équipe de l’Institut Leibniz pour la recherche sur l’état solide et les matériaux à Dresde et de l’Université Technique de Chemnitz en Allemagne, ainsi que des équipes de l’Université de Tokyo (prof. T. Someya, Dr M. Kaltenbrunner) et de l’Université d’Osaka (prof. T. Sekitani) au Japon.
Pour en savoir plus :
- le site de l’équipe du Dr Makarov ;
- le site du laboratoire du prof. Someya à l’Université de Tokyo ;
- sur le site EETAsia, 12 février 2015 (en anglais), « Novel sensor gives humans magnetic sensing capabilities » ;
- l’article publié par les équipes du Dr Makarov (en anglais) paru dans Nature Communications 6, 6080 (2015) : « Imperceptible magnetoelectronics« .
Source : www.bulletins-electroniques.com
Dans l'actualité