Alors que la pollution atmosphérique est une préoccupation grandissante des citoyens comme des politiques, voilà un petit objet qui pourrait bien séduire les particuliers. Il s’agit d’un petit boitier connecté bardé de capteurs qui mesurent la quantité de polluants présents dans l’air ambiant, que l’on soit en intérieur ou en extérieur. L’innovation réside dans la miniaturisation des capteurs pour proposer un boitier qui tient dans la main et que l’on peut donc emmener partout facilement. En temps réel, le capteur Plume indique les taux de 4 particules chimiques polluantes les plus communes, à savoir l’ozone, l’oxyde d’azote, les particules fines et les composés organiques volatils (COV). La mesure est accessible sur son smartphone via une application. Plume est donc un outil pratique pour savoir si l’air que nous respirons est pollué, et si oui dans quelle proportion. Romain Lacombe et David Lissmyr, co-fondateurs de Plume Labs, espèrent commercialiser ce boitier dès 2016. Au-delà de l’information brute sur la pollution, Plume apportera des conseils adaptés à la pollution atmosphérique constatée, en indiquant par exemple si la qualité de l’air permet de faire du sport.
En attendant de pouvoir utiliser le boitier, il est possible de suivre en temps réel la pollution dans les grandes villes, françaises mais aussi étrangères comme Londres, New York, Istanbul ou Tokyo grâce au service lancé par Plume Labs baptisé Plume Air report. L’appli Plume Air collecte directement les informations sur la pollution via les capteurs déployés par les réseaux officiels, comme AirParif pour Paris, allant même jusqu’à prédire la qualité de l’air des prochaines 24h. Plume Air report indique même si oui ou non on peut aller courir, faire du vélo, sortir bébé ou rester en terrasse.
Par Audrey Loubens
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