Le chitosane est un bon candidat pour traiter les eaux usées. Substance naturelle, ce biopolymère est écologique et relativement bon marché, mais surtout, ses propriétés ouvrent la porte à de nombreuses applications dans le domaine de la coagulation/floculation, de l’adsorption ou de l’ultrafiltration. Explications.
Certes, les procédés physico-chimiques de traitement et d’épuration des eaux usées ont prouvé leur efficacité. Mais ils ne sont pas sans poser de sérieux problèmes environnementaux et de santé. A l’heure où la demande du public en matière de produits renouvelables et biodégradables croît avec la sensibilisation à la protection de l’environnement, les matériaux d’origine biologique comme le chitosane apparaissent porteurs de solutions.Ce biopolymère est aujourd’hui de plus en plus utilisé pour récupérer et éliminer des polluants présents dans les effluents industriels. Il présente, il est vrai, de nombreuses propriétés physiques, chimiques et biologiques qui peuvent être mises à profit dans des procédés de décontamination des eaux comme l’adsorption, la coagulation/floculation et l’ultrafiltration membranaire.Focus sur ce procédé et ses limites avec Grégorio Crini, Pierre-Marie Badot et Nadia Morin-Crini dans l’article intitulé « Traitement des eaux par du chitosane : intérêts, méthodes et perspectives » de la collection Recherche et Innovation des éditions Techniques de l’Ingénieur.Pour lire l’intégralité de l’article « Traitement des eaux par du chitosane : intérêts, méthodes et perspectives » au format PDF , cliquez ici.Les auteursGrégorio Criniest docteur en chimie organique et macromoléculaire de l’université Lille 1, ingénieur d’études habilité à diriger des recherches à l’université de Franche-Comté à Besançon, en activité au laboratoire chrono-environnement, UMR 6249 CNRS/UFC usc INRA.Pierre-Marie Badot est professeur des universités, spécialité biologie environnementale, à l’université de Franche-Comté à Besançon, en activité au laboratoire chrono-environnement, UMR 6249 CNRS/UFC usc INRA.Nadia Morin-Crini est docteur en chimie analytique de l’université de Franche-Comté à Besançon, responsable du département analytique et en activité au laboratoire chrono-environnement, UMR 6249 CNRS/UFC usc INRA.
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