Si les intéressés n’ont pas souhaité faire de commentaires, Engie avait confirmé en février dernier, lors de ses résultats annuels, un grand plan de cession de 15 milliards d’euros avec notamment la mise sous revue de son activité E&P, détenue à 70% aux côtés d’un partenaire chinois : CIC.
Cette filiale compte 1 875 employés dans le monde, des réserves estimées à 758, 8 millions de barils (Mb) pour une production annuelle de 55,5 Mb. Le groupe, dirigé par Gérard Mestrallet, a mandaté Bank of America (BAML) pour vendre ses activités essentiellement situées en Mer du nord, en Afrique du nord et en Asie du sud-est. A noter en France, une participation de 40% dans le permis de recherche d’hydrocarbures « Pays de Saulnois » situé en Lorraine. La Major française aurait déposé deux offres, toutes deux refusées car jugées insuffisantes. Le groupe, dirigé par Patrick Pouyanné, cherche à profiter de la crise pour réaliser d’intéressantes opérations afin de préparer un futur plus favorable. « Fondamentalement, j’en suis persuadé, le prix du brut va remonter », affirme le pdg de Total.
Par Romain Chicheportiche
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