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Stress, gestion du temps et perfectionnisme : un cocktail assommant

Posté le 26 mars 2014
par La rédaction
dans Entreprises et marchés

Si vous êtes perfectionniste, votre niveau (excessivement?) élevé d’exigences est probablement une des causes importantes de votre stress, de celui que vous générez autour de vous ainsi que de votre difficulté à équilibrer votre vie familiale et votre vie professionnelle.

Nous décrivons ci après cette épreuve existentielle d’imperfection à laquelle vous êtes peut-être confronté et vous proposons quelques pistes pour un meilleur management du temps.

La sensation d’imperfection est une épreuve existentielle qui se manifeste à partir de la conscience douloureuse de l’écart qui existe entre ce qui semble objectivement possible et l’évaluation de ses propres capacités. C’est une sensation de limitation de sa propre puissance. Étymologiquement parlant, est imparfait tout ce qui n’est pas complet.

Tout processus d’amélioration continue comme la démarche « PDCA » ou « roue de DEMING » toute recherche de performance, toute démarche qualité serait impossible sans le désir de perfection pour un travail bien fait, efficace et irréprochable.

Cette épreuve existentielle possède donc une facette stimulante. Mais attention, elle peut également se montrer très désagréable. Cela est particulièrement vrai lorsque sa facette opposée, celle de l’imperfection, commence à se dévoiler.

Dans les organisations, on caractérise d’imparfait toute personne ou toute chose qui présente des défauts, des lacunes, des carences, des manquements. C’est par exemple un travail inachevé ou incomplet, un produit qui ne respecte pas les attentes des clients, une unité qui ne respecte pas les processus décrivant le fonctionnement interne, un responsable hiérarchique qui commet une erreur… La frustration provoquée par la confrontation plus ou moins patente avec sa propre imperfection peut devenir insoutenable pour ceux qui ne sont pas capables d’assumer la réalité de leurs limitations humaines.

Pour tempérer les effets de cette confrontation, nous mettons souvent en œuvre les parades suivantes :

Bien qu’une certaine dose de perfectionnisme puisse être stimulante pour la performance individuelle et collective, nous connaissons tous ses effets néfastes. Une accentuation exagérée de cette orientation existentielle conduit ceux qui en sont victimes à la perte du discernement de l’essentiel, à la noyade dans les détails et à des dépenses d’énergies et de ressources disproportionnées par rapport aux résultats obtenus. 80 % des efforts pour obtenir 20 % des résultats. Les perfectionnistes confondent précision et performance.

Comment aider les entreprises et les personnes qui « s’enlisent » dans le perfectionnisme ?

Voici quelques pistes :

Par Dino Ragazzo

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