Au niveau d’une station de Shweeb, un départ de capsules toutes les 3 secondes est envisagé, permettant un trafic de près de 1 200 personnes par heure. Ce mode de transport pourrait être utilisé en milieu urbain pour des trajets courts ou moyens. Ces vélos suspendus auraient leur place le long des rues, à l’intérieur de campus, ou pour traverser des obstacles. Il s’agirait d’un bon moyen pour lutter contre l’obésité et serait un moyen de transport très économe en énergie.
Pour les montées, un système d’entraînement avec une chaîne externe à griffes peut être prévu en remplacement de la propulsion humaine. Un tel système pourrait aussi être envisagé pour les arrivées sur des stations installées en hauteur par rapport à la voie. La position d’une station en hauteur permettrait à une nacelle de se mettre en vitesse rapidement en descendant la branche de connexion afin de s’intégrer aisément dans le flux de la circulation.
Un démonstrateur a été réalisé en Nouvelle-Zélande, dans le parc d’attraction Agroventures. Sur un circuit de 200 m, les visiteurs font la course : les vitesses atteignent couramment 50 km/h. En 2010, Google a investi 1 million de dollars pour tester et étendre ce projet de déplacement urbain. Mais pour le moment, aucun déploiement ne s’est encore fait en ville. Ne semble-t-il pas assez futuriste et technologique pour convaincre les élus?
Par Matthieu Combe
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