3 questions à Antoine Lecestre, directeur R&D de SKEYTECH, startup qui propose des drones totalement automatisés permettant de sécuriser les sites industriels.
1/ Vous avez été finaliste du Start-up challenge SKF Atos 2017, dans la catégorie «CYBERSÉCURITÉ & DATA SCIENCE ». Quel retour d’expérience pouvez-vous en faire ?
Le Start-up challenge a été très bénéfique car il a permis de confronter notre concept de drone de surveillance automatisé avec les besoins réels des grands groupes. Le produit SKEYETECH étant toujours en développement au moment du concours, nous avons pu le modifier suite à des retours sur des fonctionnalités attendues.
Le challenge a également renforcé notre visibilité et notre crédibilité grâce aux 2 prix remportés.
2/ Un an après, où en êtes-vous ?
Juste après le concours, nous avons rejoint le groupe Azur Drones, ce qui nous a offert la possibilité d’accélérer le développement de notre produit. Ainsi, nous avons depuis finalisé la R&D sur notre drone automatisé, ainsi que son industrialisation. Un an après, nous lançons officiellement la commercialisation de notre produit SKEYETECH. Fabriqué en France, dans nos locaux, nous sommes en mesure de l’installer dans de nombreux pays du monde.
Azur Drones est aujourd’hui le leader européen du drone de surveillance et nous avons bien l’intention de révolutionner le marché de la sécurité avec la solution SKEYETECH.
3/ Votre parcours montre que l’esprit d’innovation est moteur. Avec le recul, qu’est-ce qui, dans votre parcours personnel, a motivé cette créativité ?
J’ai toujours aimé innover. Dès le plus jeune âge, je démontais et détournais déjà toutes sortes d’objets. Je me suis très vite pris de curiosité pour l’électronique, la mécanique, le code… Puis j’ai découvert le drone au cours de mes études et j’ai eu envie de mettre ma créativité au service de ce secteur. En effet, il y a une dizaine d’années, le drone était encore de l’ordre du modélisme. Mon ambition est très tôt devenue de transformer les drones en robots industriels complètement autonomes.
Cet article se trouve dans le dossier :
L'Usine extraordinaire, l'événement
- L’Usine Extraordinaire, une "usine grandeur nature" du 22 au 25 novembre 2018
- Bruno Grandjean: "La France doit rattraper le bon wagon industriel grâce à l'usine du futur"
- Gagnez un Voyage extraordinaire dans l’Usine de demain !
- L’industrie est le lieu de l’épanouissement des talents
- Industrie du futur : les briques de la 4e révolution industrielle
- Internet des objets : un trafic croissant et des scénarios de plus en plus sophistiqués
- Challenge Industrie du futur : les industriels s’unissent pour l’usine de demain
- Les capteurs sont les yeux de l’usine du futur
- "L’usine du futur doit renforcer la position de l’homme dans l’usine."
- IA : conserver l'humain au coeur de la décision
- "Nous souhaitons aider les industriels à se réinventer"
- Des lunettes connectées pour communiquer à distance avec les techniciens
- Sécuriser les sites industriels : le credo d’une start-up française
- Industrie du futur : des instructions visuelles de travail connectées et intelligentes.
- La puissance de la data science, du cloud et de l’IA pour identifier des gisements d’économies d’énergie dans l’industrie
Dans l'actualité
- SKEYETECH : Un drone intelligent pour sécuriser les sites industriels
- Industrie du futur : les briques de la 4e révolution industrielle
- L’Usine Extraordinaire, une « usine grandeur nature » du 22 au 25 novembre 2018
- Gagnez un Voyage extraordinaire dans l’Usine de demain !
- Bruno Grandjean: « La France doit rattraper le bon wagon industriel grâce à l’usine du futur »
- Startups : venez participer au challenge « Industrie du futur » !
Dans les ressources documentaires