« Un comité commun formé par les deux pays (…) a récemment tenu sa première réunion à Ryad », a expliqué mardi soir le ministre, Ali al-Omair, selon l’agence Kuna.
Il n’y a pas de calendrier pour les négociations, a-t-il indiqué, tout en disant s’attendre à une avancée rapide.
Le différend entre les deux pays a conduit à la fermeture des champs de Khafji et de Wafra, situés dans la zone neutre. Ces deux champs produisaient plus de 500.000 barils par jour que les deux pays se partageaient à parité.
Wafra a été fermé le 11 mai, initialement pour deux semaines pour maintenance mais il n’a pas rouvert depuis. Le gisement off-shore de Khafji avait lui été stoppé en octobre par l’Arabie saoudite, qui a fait état de craintes pour l’environnement.
Selon des sources industrielles, les autorités koweïtiennes sont mécontentes du fait que l’Arabie saoudite ait renouvelé en 2009, sans les consulter, un accord de 30 ans avec la Saudi Arabian Chevron, qui assure la production du champ pétrolier de Wafra.
Le Koweït a décidé, en représailles, de ne plus renouveler les permis de résidence des employés de cette compagnie.
L’arrêt de ces champs est un coup dur pour le Koweït, qui, contrairement à son voisin, grand producteur, a peu de capacités supplémentaires de production.
Ce différend survient alors que les prix du pétrole se sont effondrés l’an passé, avant de se redresser légèrement depuis janvier.
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