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Royal veut créer 100 000 emplois grâce à la transition écologique

Posté le 26 avril 2014
par Matthieu Combe
dans Environnement

Voici un secteur où Ségolène Royal aimerait accélérer les choses : celui de la croissance verte. Elle mise notamment sur le développement des filières œuvrant pour la transition écologique.

 

 « Mon objectif sur les 3 ans c’est de créer 100 000 emplois grâce à cette transition écologique », affirme-t-elle d’emblée, grâce à la mobilisation des filières économiques des grands groupes, des PME/PMI, des instituts de recherche et des pôles d’excellence.

Pour ce faire, elle mise notamment sur le développement des filières d’avenir en lien avec la transition écologique compris dans les 34 plans pour la nouvelle France industrielle décidés par le gouvernement. Celles-ci sont notamment  « les énergies renouvelables, le véhicule électrique, le véhicule autonome, le véhicule qui consomme moins de 2 L aux 100 km, le déploiement des bornes électriques de recharge, l’avion électrique, le TGV du futur, les navires écologiques, le recyclage et les matériaux vert, la rénovation énergétique des bâtiments, la filière de la qualité de l’eau, les réseaux électriques intelligents, la chimie verte, les biocarburants et l’usine du futur », énumère Ségolène Royal pour montrer l’ampleur des chantiers à venir.

3 leviers pour accélérer la croissance verte

Pour mobiliser l’ensemble des filières concernées, Ségolène Royal recevra chaque semaine une des filières concernée par la mutation écologique. Elle compte également sur la mise en mouvement des territoires. Concrètement, cela signifie « faire en sorte que l’Etat puisse signer rapidement tous les contrats plan état-région avec deux volets : celui sur la mobilité (routes, rails, transports propres en villes, électromobilité) et le volet sur la transition énergétique et la biodiversité. »

Ces plans comprennent des aspects très concrets sur la question des infrastructures, de la propreté de l’eau, des villes sans  pesticides, etc. « Cela va permettre de mobiliser les entreprises », « car si sur chaque territoire les contrats sont stabilisés, les opérateurs économiques se disent « on a un cadre stable » donc on peut investir, on peut embaucher ! » s’enthousiasme-t-elle.

« Mon objectif, c’est que les français ressentent le plus rapidement possible cette mutation écologique par la croissance verte, la création d’activité et d’emplois » conclut-elle.

Par Matthieu Combe, journaliste scientifique 

 


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