Bricoler une machine à « découpe plasma », puis filmer au ralenti, une campagne virale pour l'écran 4K TV de LG, la destruction d'une tour de refroidissement d'une centrale électrique polonaise... Voici les vidéos les plus étonnantes de décembre 2014.
Cette semaine dans la revue du Web :
- Les Slow-mo Guys : bricoler une machine à « découpe plasma », puis filmer au ralenti ;
- Une campagne virale pour l’écran 4K TV de LG ;
- Destruction d’une tour de refroidissement d’une centrale électrique polonaise ;
- La Terre vue de l’espace : petit cadeau de fin d’année de l’astronaute allemand Alexander Gerst ;
- Le gadget (inutile ?) de la semaine : « Lonely Sculpture », un doigt de pragmatisme sur les sites de rencontre ;
- Bonus : Oxford et le Muséum d’histoire naturelle de Londres vous souhaitent un joyeux Noël ! (Crédit photo : Alexander Gerst / Agence Spatiale Internationale)
Les Slow-mo Guys : bricoler une machine à « découpe plasma », puis filmer au ralenti
Commençons cette soixante-treizième Revue du Web avec les désormais incontournables « Slow-mo Guys ». Derrière ce nom de scène se cachent le réalisateur anglais Gavin Free et son ami Daniel Gruchy, deux compères rigolards prêts à se lancer dans toutes sortes d’expériences (impliquant souvent des destructions en tout genre) qu’ils ont pris la très bonne habitude de filmer, juste pour le plaisir de décomposer la scène au ralenti. Pour ce faire, rien de tel qu’une « Phantom Flex », l’incontournable caméra numérique très haute définition capable de filmer jusqu’à 18 000 images par seconde. La jouissance primaire de la destruction couplée à la beauté des images rendent souvent ces scènes… hypnotiques.
Dans la vidéo qui suit, Gavin Free bricole un petit dispositif qu’il présente comme une machine à découpe plasma – bien que cela n’en soit pas une. L’appareil, fait maison, se fraie un chemin dans une feuille d’aluminium avec une facilité déconcertante, laissant peu à peu apparaître une inscription sibylline : « Slow-mo Guys ».
Une campagne virale pour l’écran 4K TV de LG
Rien de tel qu’une bonne campagne de pub virale pour sortir du lot et mettre en avant l’un de ses produits dans un secteur ultra-concurrentiel… Le géant sud-coréen de l’électronique LG l’a bien compris, avec cette petite vidéo mettant en scène quelques uns de nos animaux de compagnie favoris, cueillis dans leur torpeur dominicale par une « présence » inconnue. Cette présence, on la doit à l’écran 4K TV de LG, dont la précision serait telle qu’elle pourrait troubler les animaux de tous poils. Pourtant, les possesseurs de chiens, chats et autres perroquets le savent déjà : un vieux téléviseur à tube cathodique suffirait à troubler nos animaux préférés.
Le format vanté ici, le désormais fameux 4K, est un format d’image numérique, utilisé principalement dans le domaine du cinéma numérique, dont la définition est environ quatre fois supérieure à celle du HD 1080p (elle offre une résolution de 3840 par 2160 pixels, ce qui correspond à un ratio 16/9). On compte près de 2033 % de pixels en plus qu’une télévision standard, et 326 % de pixels en plus qu’une télévision HD.
Destruction d’une tour de refroidissement d’une centrale électrique polonaise
Il est toujours fascinant de voir s’effondrer en quelques secondes ce qu’on a mis tant de temps à édifier. Oui, le plaisir jouissif de la destruction n’est pas un mythe. C’est ici la centrale électrique de Lublin-Wrotkow, en Pologne, qui en fait les frais, y laissant quelques plumes au passage. Les explosifs, situés à la base de l’une des tours de refroidissement, ne laissent aucune chance à l’édifice, qui s’écroule comme un vulgaire château de cartes.
La Terre vue de l’espace : petit cadeau de fin d’année de l’astronaute allemand Alexander Gerst
Du 28 mai au 11 novembre dernier, Alexander Gerst s’en est mis plein les yeux. Ce volcanologue de formation a en effet eu l’insigne honneur de faire partie de l’une des missions à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS), en compagnie du Russe Maxime Souraïev et de l’Américain Reid Wiseman. Sa fonction d’ingénieur de vol lui a permis de prendre un nombre considérable de clichés en orbite, à partir de la station, aussi bien pour documenter son travail que pour profiter du plus beau de tous les spectacles. L’astronaute allemand avait pris la bonne habitude de programmer son appareil, afin qu’il prenne des photos à intervalles réguliers.
Résultat ? Une petite vidéo en timelapse, combinant la bagatelle de 12500 photos, où se côtoient de sublimes aurores boréales, des orages électriques, des levers de soleil à vous couper le souffle ainsi que l’apparition de notre Voie Lactée et de quelques villes illuminées de nuit. Un chouette cadeau de Noël pour tout ceux qui ne mettront jamais un pied dans l’espace.
Le gadget (inutile ?) de la semaine : « Lonely Sculpture », un doigt de pragmatisme sur les sites de rencontre
Rencontrer l’âme sœur (pour une nuit, ou pour la vie) n’a jamais été aussi facile que depuis l’avènement des sites de rencontre, toujours plus nombreux, qu’ils soient généralistes ou qu’ils surfent sur de micro-niches. Devant la pléthore de profils qui s’offrent à celui qui se donne la peine de chercher, passer d’un individu à l’autre devient une entreprise décérébrante et chronophage. Notre gadget (inutile ?) vient épauler cette semaine le chasseur ou la chasseuse solitaire dans sa quête infinie de l’altérité virtuelle, en lui épargnant le choix cornélien d’un épuisant écrémage de profils. En somme, « Lonely Sculpture », conçue par Tully Arnot, fait tout le sale boulot pour vous, et vous laisse récolter paresseusement les fruits de son dur et aveugle labeur.
Pour concevoir cet ingénieux dispositif, le sémillant Australien s’est appuyé sur un servomoteur et sur un micro-contrôleur pour mettre en mouvement cet infatigable doigt en silicone, qui vient méthodiquement aider le prédateur fainéant à se faire remarquer par son gibier préféré. Il va sans dire que ce joujou n’est à recommander qu’à ceux qui croient dur comme fer à une approche quantitative de la « séduction ».
Bonus : Oxford et le Muséum d’histoire naturelle de Londres vous souhaitent un joyeux Noël !
C’est l’université d’Oxford et le Muséum d’histoire naturelle de Londres qui viennent conclure cette soixante-treizième Revue du Web, avec un joli conte de Noël en guise de bonus de cette semaine. Les deux prestigieuses institutions d’Outre-Manche ne pouvaient pas se contenter d’une banale vidéo présentant leurs vœux de fin d’année. Les cerveaux anglais ont en effet opté pour une approche XXL, avec un conte de leur cru illustré par quelques jolis plans décortiquant Noël à travers la lentille grossissante d’un microscope.
Sont passés au crible le sucre de la « mince pie » – tarte anglaise habituellement servie à Noël – comme le pelage d’un renne, la laine des chaussettes de Noël comme de jolis cristaux de pyrite. On peut également apercevoir la structure d’une éponge de verre, d’un papillon de nuit, de crinoïdes ainsi que le squelette d’un Edmontosaurus que vient coiffer une étoile de mer. Moralité : « la plupart des créatures ne semblent pas magiques, mais en guise de consolation, tout devient intéressant à un fort grossissement ».
Par Moonzur Rahman
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