Chaque semaine, la rédaction vous propose quelques vidéos glanées sur la Toile, présentant un intérêt scientifique certain, en lien – ou non – avec l'actualité des sciences. Certaines sont étonnantes, d'autres franchement loufoques.
Cette semaine :
- des hologrammes représentant des agents d’accueil investissent l’aéroport de Paris-Orly ;
- un « jetpack » (rappelez-vous James Bond) en pleine action, emmène un mannequin à plus de 1 500 mètres d’altitude et déploie un parachute pour la phase d’atterrissage ;
- quelques vidéos au ralenti d’objets les plus divers en mouvement, permettant de voir ce qui est invisible à l’oeil nu ;
- une vidéo impressionnante d’un robot capable de jongler avec cinq balles en même temps ;
- un robot laveur de vitres dont la technique de déplacement a été inspirée par celle des geckos ;
- une moto dont la transformation mérite le coup d’oeil ;
- et enfin le gadget inutile de la semaine (puisqu’il serait a priori un « fake »), un ordinateur de bureau vraiment minuscule.
Les hologrammes investissent l’aéroport de Paris-Orly :
L’aéroport de Paris-Orly a mis en place la semaine dernière, en salle d’embarquement, des hologrammes représentant des agents d’accueil. Après les aéroports britanniques de Manchester et de Luton (Londres), c’est désormais au tour de Paris de se lancer dans l’aventure. Ayant pour mission l’accompagnement et l’information des passagers, les hologrammes représentent trois agents ayant accepté de prêter leur image. Leurs silhouettes ont été réalisées sur mesure, donnant ainsi une saisissante impression de réalisme. L’enregistrement réalisé est projeté sur un support en plexiglas, dont l’arrière est recouvert d’un film rétro-réfléchissant qui permet de capter la lumière et de restituer une image d’assez bonne qualité. La présence de ce support le distingue toutefois d’un véritable hologramme :
(Crédit : BFM TV)
Du nouveau pour les « jetpacks » :
Un jetpack (« réacteur dorsal » en français) est un équipement portable, ressemblant à un (gros) sac à dos et permettant de décoller et de voler pendant un laps de temps très réduit. Les jetpacks existent sous plusieurs formes, comme le « Jetlev », déjà commercialisé, qui fonctionne à l’eau et dont l’autonomie est d’environ deux heures, ou bien le Martin Jetpack développé par les Américains de Martin Airways.
Le Martin Jetpack ressemble à un exosquelette, pesant 113 kilos à vide. Il possède un moteur construit sur mesure fonctionnant à l’essence et entrainant deux gros réacteurs qui lui permettent de voler à une vitesse maximale de 101 kilomètres par heure sur une distance de 50 kilomètres. L’un des problèmes majeurs des jetpacks est la gestion d’une éventuelle avarie technique qui mènerait inévitablement à un accident entrainant de lourdes conséquences. Les ingénieurs de chez Martin Airways ont donc décidé d’installer un parachute balistique (utilisant un explosif pour se déployer de manière extrêmement rapide) et de tester l’ensemble en envoyant un mannequin à près de 1 500 mètres d’altitude. La commande d’ouverture du parachute est déclenchée depuis un hélicoptère par ondes radio. Le Jetpack a subi quelques dégâts à l’atterrissage, dégâts qui, selon les responsables du projet, auraient certainement pu être évités si un être humain avait été à bord à la place du mannequin.
Voici la vidéo de présentation du décollage, du vol et de l’atterrissage presque sans encombres du Martin Jetpack, ainsi qu’une vidéo extraite du film Opération Tonnerre, film de la franchise James Bond ayant popularisé cet engin et permettant à Sean Connery de prendre la fuite face à ses agresseurs :
Voir l’invisible : des vidéos d’objets au ralenti
Les vidéos au ralenti d’objets en mouvement ont ceci de particulier qu’elles dévoilent des aspects totalement nouveaux du mouvement en question, permettant de voir ce qui n’est normalement pas visible. Voici quelques-unes de ces vidéos en slow-motion : la déformation d’une cymbale (recouverte de gouttelettes d’eau) lorsqu’elle subit le coup de baguette d’un batteur, un chien mouillé se secouant pour s’essorer (1 000 images par seconde) ainsi qu’un pot de mayonnaise contenant plusieurs pétards (2 000 images par seconde) :
Le robot jongleur :La revue du Web continue avec la vidéo d’un robot capable de jongler avec cinq balles en même temps. Le jonglage avec cinq balles est l’opération la plus difficile à contrôler car elle nécessite la gestion des cinq axes simultanément. Une caméra à haute vitesse est placée en face du jongleur afin de détecter les mouvements de chaque balle, puis un calcul est réalisé pour déterminer l’endroit exact où la balle sera rattrapée. Bien que la vitesse de la caméra soit suffisament grande pour supporter le mouvement des balles en temps réel et permettre le calcul, un filtre de Kalman – filtre à réponse impulsionnelle infinie estimant les états d’un système dynamique en se basant sur des mesures incomplètes – a aussi été utilisé. Les performances des moteurs ont été optimisées pour réaliser l’action de jonglage par l’équipe de chercheurs tchèques responsables de la conception du robot :
Gecko, le robot laveur de vitres :
L’université de Zhejiang, en Chine, a mis au point un robot laveur de vitres dont les mouvements et la méthode de déplacement sont plus ou moins inspirés par le petit lézard bien connu. Réussir à faire grimper un robot sur une surface lisse verticale n’était pas de la plus grande simplicité, tout comme le fait de ne pas alourdir son mode d’alimentation à cause de la taille et du poids modestes du robot. Les ingénieurs de l’université chinoise sont parvenus à déjouer ces difficultés en faisant appel à un ingénieux système de pression d’eau comme moteur de l’ascension et des déplacements du robot, laissant entrevoir de futures applications prometteuses :
Une moto dont la transformation mérite le coup d’œil :
Voici une vidéo présentant le développement (accéléré) d’une moto que l’on peut qualifier de véritable « Transformer ». « Uno », troisième du nom, passe du stade de prototype à celui de moto disponible sur le marché, à un prix s’échelonnant de 5 000 à 7 500 dollars. Sa particularité réside dans sa capacité à passer d’un véhicule de type « Segway » à une véritable moto en parfait état de fonctionnement, autorisant le placement de la roue avant entre les deux roues arrière, permettant ainsi un gain de place conséquent. En position « moto », la roue avant se déploie et les deux roues arrière se rejoignent, comme vous pouvez le voir dans la vidéo qui suit :
Un ordinateur de bureau vraiment minuscule :
La revue du Web#7 se termine sur une vidéo qui laisse perplexe : il s’agit d’un ordinateur de bureau d’une petitesse folle, semblant fonctionner sous Windows Vista. Des doutes sur l’authenticité de la vidéo laissent toutefois penser à un « fake » : à titre d’exemple, les câbles semblent bien trop fins pour pouvoir héberger suffisamment de fils, sachant que pour qu’un clavier USB puisse fonctionner correctement, il lui faut au moins quatre fils (la masse GND, l’alimentation VBUS et les fils de données D+ et D-). Sans évidemment parler de la miniaturisation d’un système entier capable de faire tourner Windows Vista sans encombres… À vous de juger !
Par Rahman Moonzur
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