Chaque semaine, la rédaction vous propose quelques vidéos glanées sur la Toile, présentant un intérêt scientifique certain, en lien – ou non – avec l'actualité des sciences. Certaines sont étonnantes, d'autres franchement loufoques.
Cette semaine : une gigantesque tempête de sable ayant touché mardi dernier Phoenix en Arizona, une très belle vidéo de gouttes d’eau en slow motion, un robot ultra-réaliste en lieu et place du patient d’un dentiste et enfin le gadget inutile de la semaine, une robe permettant de faire des cocktails. Avec en bonus, une carte illustrant l’ensemble des collaborations scientifiques à travers le monde.
Gigantesque tempête de sable en Arizona :
Pour commencer, voici deux vidéos de la tempête de sable exceptionnelle ayant touché mardi dernier la ville de Phoenix, en Arizona. La tempête n’a occasionné aucun décès ni dégât majeur, outre de malicieux grains de sable s’immisçant dans les moindres recoins et des coupures de courant. Le mur de sable et de poussière, d’environ une centaine de kilomètres de largeur, poussé par des vents allant à plus de 100 km/h, a recouvert la ville d’un épais manteau d’obscurité. Ce phénomène appelé « Haboob » est très fréquent dans le désert du Sahara et relativement courant dans les déserts du grand Ouest américain.
La première vidéo a été capturée en time-lapse (en accéléré), la caméra se trouvant légèrement à l’extérieur de la ville. La seconde vidéo, très impressionnante, et en time-lapse également, a été tournée à partir d’une voiture se dirigeant droit vers la tempête, et jusque dans le Haboob. L’obscurité qui y régne est saisissante.
The Phoenix Haboob of July 5th, 2011 from Mike Olbinski on Vimeo.
[1/5]
Gouttes d’eau en slow motion :
Le time-lapse et le slow motion (ralenti) ont la particularité de pouvoir montrer les choses sous un aspect souvent totalement neuf, que ce soit dans la progression ou dans le côté descriptif / décomposition d’un mouvement. Ici, une magnifique vidéo prise en slow-motion (7000 images par secondes) du ballet exécuté par quelques gouttes d’eau. Cette décomposition du mouvement de l’eau, quasi hypnotique, touche aux confins de l’art et de la science. La capture s’est faite à l’aide d’un Fastcam SA5 de la marque Photron :
Team Ghost – High Hopes from 16ar on Vimeo
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Patient robotisé chez le dentiste :
Elle s’appelle Showa Anako 2. Cette humanoïde, plus vraie que nature, est la patiente idéale pour que les dentistes fassent leurs armes car c’est un tout nouveau robot d’entrainement. Idéale, elle peut tousser, éternuer, cligner des yeux, faire des mouvements brusques voire même s’étouffer, grâce à une motorisation complexe au niveau de la bouche, permettant ainsi aux dentistes de prendre du grade sans risquer de blesser un patient. La partie « poupée » provient de l’industrie des « sex dolls » en silicone, ces fameuses poupées sexuelles devenues maintenant hyper-réalistes. La première version de cette poupée, Showa Anako 1, un peu moins réaliste et datant d’un peu plus d’un an, vous est présentée dans la seconde vidéo, juste après la vidéo de la toute dernière version.
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Le gadget (inutile ?) de la semaine : la robe permettant de faire des cocktails
Présentée lors du dernier festival de Montréal « Elektra », la DareDroid 2.0 est une robe technologique développée conjointement par un designer de mode, un « hacker » et un sculpteur, qui permet la création et le service de cocktails. Deux niveaux d’interactivité avec la robe sont possibles, dont l’un est directement lié aux capteurs se trouvant à l’extérieur de la robe, obéissant aux règles de la proxémique (rôle joué par l’espace physique dans la communication entre deux individus). Cette robe se présente presque sous la forme d’un exosquelette, utilisant de la technologie médicale, que nous vous laissons le soin de contempler dans la vidéo qui suit :
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Carte des collaborations scientifiques à travers le monde
En bonus cette semaine, nous vous présentons une géovisualisation illustrant l’ensemble des collaborations scientifiques entre villes à travers le monde. Chaque ligne relie une ville et correspond à une collaboration, l’intensité de cette ligne augmentant avec le nombre de ses travaux conjoints. Olivier H. Beauchesne, concepteur de cette visualisation, a utilisé l’algorithme Great Circle pour tracer ces lignes. Le résultat est bluffant :
La carte zoomable très haute résolution
L’article traduit d’Olivier Beauchesne est disponible ici
Par Rahman Moonzur
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