Après trois ans de recherche, une PME normande de fabrication de peintures a mis au point un principe actif qui emprisonne l'un des composés organiques volatils les plus dangereux, le formaldéhyde. La maison de la radio à Paris a testé ce produit qui a permis de réduire les taux de plus de la moitié. Prometteur !
L’investissement en recherche est le principal atout de l’innovation. Les chercheurs de l’Onip ont conçu mieux qu’une peinture qui ne pollue pas, une peinture qui absorbe la pollution. Le corps de la formule : du carbonate de calcium et du titane.
« L’idée, c’était non seulement de fabriquer des produits peu émissifs donc avec une étiquette A+, mais aussi de participer à la dépollution de l’air intérieur, parce que la pollution de l’air intérieur vient essentiellement de tout ce qui est produit d’ameublement, cuisson ménagère, etc. Cela émet beaucoup de polluants, les dalles de plafond également, les moquettes, certains textiles, la fumée, les fruits lorsqu’ils pourrissent, surtout les pommes, elles émettent alors énormément de formaldéhydes. » explique Patrick Verlhac, le Directeur du laboratoire.
Réalisation : François Demerliac
Production : Universcience, Fondation de la Maison de la chimie, Virtuel
Source : universcience.tv
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