Des chercheurs du CNRS viennent de mettre au point la plus petite et la plus puissante biopile jamais réalisée. Ils ont obtenu une puissance de 740 µW/cm² grâce à l’élaboration d’électrodes à base de fibres de nanotubes de carbone de grande porosité. Ces recherches représentent un grand pas en avant dans la perspective de l’intégration de biopiles à des dispositifs notamment thérapeutiques.Explications.
De manière générale, améliorer les performances des dispositifs électrochimiques (capteurs, biopiles, actionneurs…) nécessite de concevoir des électrodes dont les matériaux répondent à des exigences de plus en plus strictes. Le transport de matière dans l’électrode doit-être le plus faible possible et la surface spécifique des matériaux qui constituent l’électrode doit, elle, être très importante, pour augmenter la surface réactionnelle. Comment jouer avec ces deux paramètres pour augmenter la quantité de courant fournie par la pile ?