Entretien avec le nouveau quartier maître du plus célèbre agent secret britannique.
Techniques de l’Ingénieur : Que ressent-on lorsqu’on devient le « monsieur gadget » des services secrets de sa Majesté ?
Q : C’est à la fois un grand honneur et une grande responsabilité. Parce que la sécurité du Royaume-Uni et la vie de nos agents est chaque jour en jeu, mais aussi parce que ce poste a été occupé par des prédécesseurs prestigieux, dont les inventions ont marqué leur époque et continuent de nous inspirer : télescope infrarouge ou encore téléavertisseur, qui n’est ni plus ni moins que l’ancêtre de la téléphonie mobile. Mais aussi jetpack, voiture invisible, lunettes à rayon X, et bien d’autres encore.
Tout cet héritage force le respect et impose d’être à la hauteur des attentes du service. Autant dire que je ne prends pas cette tâche à la légère !
Techniques de l’Ingénieur : De telles responsabilités, n’est-ce pas épuisant nerveusement ?
Q : Même pour les agents qui, comme moi, ne sont pas confrontés au terrain, le recrutement impose des tests quant à notre capacité à maitriser notre stress, à nous organiser, ou encore à manager nos équipes. Dire que nous ne ressentons aucune pression serait un mensonge, mais disons que nous y sommes tous préparés. Sans doute une manifestation de plus du célèbre flegme britannique.
Techniques de l’Ingénieur : Dans ce nouvel opus, votre service subit de nombreux bouleversements, de beaux succès mais aussi quelques revers. Comment les expliquez-vous ?
Q : Disons que le génie informatique de notre adversaire nous a mis à rude épreuve. Son utilisation infaillible des réseaux de télécommunications a été sa force pour nous doubler, jusqu’à ce que l’on utilise les prétendues failles de sécurité de nos systèmes pour le manipuler. L’honneur est donc sauf puisque d’une faiblesse technologique, nous avons su faire notre force. L’intelligence britannique dans toute sa splendeur.
Je souhaite cependant insister sur le rôle décisif des « gadgets » sortis de notre atelier dans cet épisode, basé essentiellement sur la radiolocalisation et la biométrie, qui comme toujours, permettent à notre meilleur agent de faire la différence dans les moments les plus critiques.
Propos (presque) recueillis par Bruno Decottignies
Réagissez à cet article
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous et retrouvez plus tard tous vos commentaires dans votre espace personnel.
Inscrivez-vous !
Vous n'avez pas encore de compte ?
CRÉER UN COMPTE