Les modèles informatiques de prévision du climat sont nombreux. Souvent appliqués à un écosystème particulier, ils sont de plus en plus précis, mais sur une échelle de temps les résultats sont souvent peu fiables. Dès qu’une nouvelle version est élaborée et avant qu’elle ne soit utilisée pour simuler les changements climatiques futurs, elle est soumise à une batterie de tests d’évaluation, qui consistent à confronter ses résultats aux observations. Pour ce faire, on intègre le modèle sur quelques décennies en séparant ses différentes composantes ou en les couplant. L’un des tout premiers tests est la vérification de l’équilibre radiatif au site calculé au sommet de l’atmosphère et la comparaison des différentes composantes radiatives (dans les domaines visible et infrarouge) à des données issues de satellites. Les moyennes des variables atmosphériques ou océaniques calculées sur la période simulée sont aussi comparées aux moyennes des données fournies par les réseaux d’observations in situ ou satellitaires.
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Habitat et performance énergétique, un mot d'ordre : l'innovation
- Prévoir l’évolution du climat