Soulignant que les entreprises d’ingénierie interviennent sur l’ensemble des secteurs d’activité de l’économie française (industrie, bâtiment, infrastructures, environnement, transport, eau, énergie etc), qu’elles emploient 350 000 actifs, recrutent 30 000 personnes chaque année et génèrent près de 45 milliards d’euros de volume d’activité, le Syntec-Ingénierie émet des propositions pour asseoir la compétitivité de ses entreprises tout en rendant service aux citoyens et à l’économie française.
Compétitivité économique
Ainsi, le Syntec-Ingénierie propose d’assurer la pérennité des activités de ses entreprises tout en maintenant la France au rang des premières nations pour la qualité de ses infrastructures en concentrant les dotations de l’Etat aux collectivités locales sur le soutien aux investissements. Ceci afin de financer les projets de réhabilitation ou de constructions innovantes en intégrant les nouveaux outils digitaux. Le soutien à ses entreprises passerait aussi par la conversion du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de charges et en le rendant accessible aux entreprises sans limite de salaire.
Compétititivé technique
Afin de soutenir l’innovation, clef de voûte de la compétitivité de ses entreprises, l’organisation professionnelle propose notamment de mettre rapidement en oeuvre le BIM, à travers des mesures incitatives dans un premier temps puis par des obligations réglementaires dès 2020 pour l’ensemble des ouvrages publics. Le Syntec-Ingénierie propose aussi de revoir le crédit d’impôt recherche (CIR) pour que ses entreprises puissent y accéder plus facilement. Enfin, l’ingénierie aimerait élargir le droit à l’expérimentation (qui permet de déroger à certaines normes si les résultats restent conformes) pour tous les projets et pas seulement pour les Opérations d’Intérêt National.
Place de l’ingénierie
Afin de fluidifier le travail sur les projets de construction tout en assurant une meilleure qualité et contrôle des ouvrages, l’Ingénierie souhaiterait simplifier et rationaliser les processus de concertation et de décision en phase amont des projets publics et privés et renforcer, par voie réglementaire, le contenu des missions de supervision et de contrôle des travaux réalisés sous maîtrise d’ouvrage publique. Par ailleurs, le Syntec-Ingénierie propose aussi de lever les barrières actuelles entre architectes et ingénierie afin que les deux professions puissent coopérer via la création de sociétés de maîtrise d’oeuvre mixte par exemple.
Sophie Hoguin
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