Neuf associations professionnelles ou représentatives du secteur du numérique ont créé le collectif France Numérique 2017 afin de placer le numérique au coeur des débats de la présidentielle. Parmi elles, Tech In France a présenté un recueil de propositions pour “financer la tech”.
L’ACSEL, Cap Digital, la FEVAD, France Digitale, Renaissance Numérique, le SNJV, Syntec Numérique, Systematic Paris-Region et Tech In France ont créé en décembre 2016 le collectif France Numérique 2017. Cette action vise à sensibiliser les partis politiques et les candidats a l’élection présidentielle de 2017 aux enjeux du numérique, et au levier qu’il représente pour l’emploi et la croissance économique en France.
Comparer les programmes en ligne
Sur leur plateforme internet, un questionnaire permet de recueillir les propositions des candidats sur sur cinq thématiques liées au numérique : Financement de l’innovation et croissance numérique ; Juridique-Régulation-Réglementation ; Économie de plateforme et modèles collaboratifs ; Éducation et formation ; Numérique et volet social. A terme, les réponses au questionnaire permettront de comparer les programmes de chacun sur la question du numérique. Le collectif annonce par ailleurs l’organisation de débats au cours de la campagne qui seront retransmis sur cette plateforme. En attendant, le Think Tank Renaissance Numérique recueille les propositions et petites phrases des candidats dans une tribune hebdomadaire publié sur l’Usine Digitale.
Revoir le financement de la Tech
Le financement est au coeur des enjeux pour les sociétés du numérique française. Tech In France (ex Afdel) qui veut rassembler les éditeurs et les sociétés d’internet, a présenté son recueil de propositions pour “renforcer l’écosystème du numérique en France”. Elles visent notamment à favoriser l’investissement des particuliers dans le PME innovantes via les FCPI (fonds Professionnels de Capital-Investissement), à orienter l’épargne existante vers les PME innovantes et à développer le corporate venture en le rendant plus attractifs pour les entreprises qui s’y investissent.
Pour Bertrand Diard, président de Tech In France, “notre chaîne de financement comporte des maillons faibles […] et il manque encore des acteurs de l’investissement susceptibles d’accompagner jusqu’à la phase de maturité les prochaines licornes”.
Des propositions qui sont aujourd’hui largement partagées par d’autres acteurs de l’innovation comme France Biotech par exemple (voir cet article).
Par Sophie Hoguin
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