Diplômé de l’ISIM, aujourd’hui Polytech Montpellier, Stéphane Sarrade a fait sa thèse en génie des procédés au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) entre 1991 et 1994 sur les fluides supercritiques et membranes, domaine dans lequel il a réalisé la quasi-totalité de sa carrière. « Deux éléments fondamentaux de la chimie verte », explique-t-il.
Il obtient son habilitation à diriger des recherches (HDR) en 2000, et devient chef de département au CEA en 2009 puis directeur de recherche en chimie verte en 2011. « La chimie verte se définit par une conception de la chimie vue dans sa globalité, depuis le choix de la matière première jusqu’aux impacts de la réaction chimique, et non uniquement à travers celle-ci. Cette conception est au cœur des activités du CEA depuis ses origines : quelles énergies choisir, comment gérer les déchets, comment pour un maximum de matière première, avoir un minimum de contact avec les personnels ? Autant de questions concernant les radionucléides », affirme-t-il.
Depuis quatre ans, Stéphane Sarrade collabore avec Techniques de l’Ingénieur comme conseiller scientifique, recrutant des auteurs de qualité, repérant les articles à rédiger, mais aussi en formation, puisqu’il est à l’origine de la formation fluides supercritiques, proposée chez Techniques de l’Ingénieur depuis 2011.
Il est également l’auteur d’ouvrages grand public tels La chimie est-elle réellement dangereuse ? (2010, Editions le Pommier), La chimie d’une planète durable (2011, Editions le Pommier), ou encore Quelles sont les ressources de la chimie verte ? (2008, Editions EDP Sciences).
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