« Le robot pourrait avoir bougé », indique dans un communiqué l’agence spatiale allemande (DLR). « Même un simple changement de sa position pourrait signifier que ses antennes sont maintenant bloquées ».
« Nous avons fait des observations laissant penser que Philae pourrait avoir bougé et que ses antennes sont donc peut-être plus cachées ou que leur orientation peut avoir changé », précise le chef de projet, Stephan Ulamec, dans le communiqué.
« Pour le moment, nous sommes un peu inquiets », a commenté la porte-parole de DLR, Manuela Braun, jointe par l’AFP. « Nous essayons de comprendre ».
Le robot-laboratoire a réalisé le 12 novembre une première historique en atterrissant sur le noyau de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko.
Après sept mois d’hibernation, il s’était réveillé le 13 juin. Depuis, il peine à établir une communication satisfaisante avec la sonde Rosetta qui escorte la comète mais reste à une distance respectueuse d’elle pour ne pas être perturbée par les jets de gaz et de poussière qu’elle envoie.
Philae est doté de dix instruments. Les scientifiques espèrent notamment qu’il permettra de trouver des molécules organiques complexes qui pourraient donner des clefs sur l’apparition de la vie sur Terre.
« Tous droits de reproduction et de représentation réservés. © 2015 Agence France-Presse. »