Il s’agit de fabriquer de nouveaux composants électroniques fondés sur les propriétés couplées de la piézoélectricité et des semi conducteurs. En utilisant le potentiel piézoélectrique produit dans un nanofil de ZnO lorsqu’il est tendu, il est possible de construire de nouveaux types de transistors, diodes, interrupteurs et capteurs.
De même que pour l’énergie mécanique, les ondes sonores, les ultrasons, les mouvements du corps, les vibrations, le vent léger, les courants atmosphériques…
Ce type de générateurs est conditionné avec des polymères flexibles. On peut les tisser sous les vêtements, comme des pièces de tissu. On peut ainsi envisager de recharger son iPod en enfilant un T-shirt.
Le processus principal est d’élever la tension de sortie et l’énergie. Une fois ces objectifs atteints, nous pourrons passer aux applications. Nous prévoyons d’élever la tension de sortie à 0,5 V pour pouvoir stocker les charges. Si nous parvenons à obtenir une production de l’ordre du milli au micro-Watt, de nombreux petits appareils pourront être alimentés. C’est notamment le cas des micromachines ou Mems (Micro-Electro-Mechanical Systems). Dans cinq à dix ans, ils devraient ainsi servir à alimenter des biocapteurs, Mems et petits composants électroniques.Zhong Lin Wang dirige le Centre sur les nanosciences et les nanotechnologies de la Georgia Tech aux Etats-Unis. Ses recherches sur les capteurs nanométriques viennent d’être élues par le magazine américain Technology Review parmi les 10 technologies émergentes en 2009.