La Chine avance à grands pas vers la mise en service de ses deux EPR. Elle a franchi une nouvelle étape avec ses tests de refroidissement. Leurs objectifs étaient d’obtenir une première série de données sur les équipements, d’assurer la compatibilité de l’opération avec l’interface système et de vérifier la performance de l’ensemble. « Il s’agit des premiers tests de refroidissement réalisés sur un EPR », s’est félicité la compagnie chinoise. En effet, bien qu’ayant été mis chantier en 2009, soit deux ans après Flamanville, le premier réacteur de Taïshan devrait entrer en service au premier trimestre de l’année prochaine, suivi d’une deuxième EPR en fin de cette même année.
Le chantier finlandais d’Olkiluoto est un peu particulier. Démarré en 2005, il a lui aussi multiplié les retards en raison d’un conflit entre Areva et l’électricien finlandais TVO qui a commandé le réacteur. Des incompréhensions avec l’autorité de sûreté finlandaise auraient également enlisé les opérations. Il pourrait finalement être opérationnel en 2018. Les EPR chinois seront donc, sans aucun doute, les premiers à entrer en fonctionnement.
Romain Chicheportiche
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