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Nucléaire : Test de refroidissement réussi pour l’EPR

Posté le par Pierre Thouverez dans Énergie

La China General Nuclear (CGN) a annoncé avoir effectué avec succès, le 27 janvier, les tests de refroidissement du réacteur français de dernière génération.

La Chine avance à grands pas vers la mise en service de ses deux EPR. Elle a franchi une nouvelle étape avec ses tests de refroidissement. Leurs objectifs étaient d’obtenir une première série de données sur les équipements, d’assurer la compatibilité de l’opération avec l’interface système et de vérifier la performance de l’ensemble.  « Il s’agit des premiers tests de refroidissement réalisés sur un EPR », s’est félicité la compagnie chinoise. En effet, bien qu’ayant été mis chantier en 2009, soit deux ans après Flamanville, le premier réacteur de Taïshan devrait entrer en service au premier trimestre de l’année prochaine, suivi d’une deuxième EPR en fin de cette même année.

TaïshanPour rappel, il existe deux autres EPR actuellement en construction dans le monde. L’EPR de Flamanville a multiplié les retards et surcoûts. Il a été l’objet d’un nouveau calendrier, présenté par Jean-Bernard Lévy, pdg d’EDF, qui prévoit désormais sa connexion au réseau, au plus tôt, fin 2018.

Le chantier finlandais d’Olkiluoto est un peu particulier. Démarré en 2005, il a lui aussi multiplié les retards en raison d’un conflit entre Areva et l’électricien finlandais TVO qui a commandé le réacteur. Des incompréhensions avec l’autorité de sûreté finlandaise auraient également enlisé les opérations. Il pourrait finalement être opérationnel en 2018. Les EPR chinois seront donc, sans aucun doute, les premiers à entrer en fonctionnement.

Romain Chicheportiche

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Posté le par Pierre Thouverez

Les derniers commentaires

  • Ce qui démontre une fois de plus que la courbe d’apprentissage fonctionne comme elle avait fonctionné lors de la construction du parc électronucléaire français.

    Dans les pays d’Asie, la France, qui a construit 58 réacteurs en 20 ans (+ 2 en Afrique du Sud et 2 en Chine) et dont le parc a 23 ans de moyenne d’âge sans avoir eu le moindre incident sérieux, est considérée comme la référence mondiale.

    J’ai pu le constater lors d’un colloque récent qui réunissait l’Inde, le Vietnam, la Malaisie et l’Indonésie.


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