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News Informatique : novembre 2013

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

Quelles sont les dernières actualités du secteur de l'informatique ? Une équipe de chercheurs d'Osaka a développé une souris d'ordinateur contrôlée par la respiration, un logiciel détermine automatiquement l'espèce d'un échantillon grâce aux séquences d'ADN, des diodes spécifiques pour des écrans moins chers...

Une équipe de chercheurs d’Osaka a développé une souris d’ordinateur contrôlée par la respiration

Une équipe de l’Université Kinki à Osaka a développé une technologie permettant de contrôler le curseur de l’ordinateur simplement par la respiration.

Le 28 octobre 2013, les chercheurs du Human Ergonomic Engineering Robotics Research Lab du département science et technologie pour la biologie de l’Université Kinki ont présenté leur projet aux journalistes. L’appareil prend la forme d’un tube en plastique placé dans la bouche de l’utilisateur. Le capteur situé dans le tube mesure la puissance et la durée de chaque respiration que le système interprète comme des commandes. En faisant varier ces paramètres pour les inspirations et les expirations, l’utilisateur peut commander à la souris d’aller vers le haut, le bas, à gauche ou à droite. En soufflant ou inspirant d’une manière plus forte, il est possible de cliquer ou double cliquer.

Les chercheurs ont développé cette technologie pour permettre aux personnes handicapées des membres supérieurs d’avoir accès aux fonctionnalités nécessitant une souris, notamment les journaux d’actualités en ligne et les réseaux sociaux.

Source : bulletins électroniques

Un logiciel détermine automatiquement l’espèce d’un échantillon grâce aux séquences d’ADN

Un groupe de chercheurs de l’école supérieure des études environnementales globales de l’Université de Kyoto a développé un logiciel de codage à barres de l’ADN pour prévenir l’étiquetage frauduleux des produits alimentaires et aider les enquêtes policières en identifiant l’origine des substances découvertes sur les scènes de crimes. Grâce à ce logiciel récemment mis au point, les utilisateurs peuvent facilement déterminer à quelle espèce appartiennent des objets vivants en s’appuyant sur les informations de leur séquence ADN. Le développement de ce logiciel a été annoncé le 18 octobre dans le journal de recherche scientifique américain Plos One.

« Les prix du thon jaune (albacore) et du thon rouge du Pacifique sont drastiquement différents. Il est néanmoins difficile même pour des experts de faire la distinction entre les deux une fois qu’ils ont été cuisinés. L’utilisation de ce logiciel permet de détecter facilement les erreurs d’étiquetage, » déclare Akifumi Tanabe qui a joué un rôle prépondérant dans le développement du logiciel. En permettant de mener ce genre de test de façon plus normalisée et abordable, sans passer par un débat d’experts, la lutte contre la fraude sera grandement facilitée. On peut ainsi penser à la fraude avec viande de cheval dans les plats cuisinés en Europe qui aurait pu être décelée plus tôt.

Le logiciel créé par les chercheurs est capable de comparer des séquences d’ADN de plantes, poissons et tout autre objet vivant avec les séquences contenues dans les bases de données d’ADN. En comparant le codage à barres de l’ADN, le logiciel détermine automatiquement de quelle espèce les objets vivants proviennent. S’il s’agit d’une nouvelle espèce ou d’une espèce non référencée, le logiciel est capable de déterminer la famille et le genre auxquels elle appartient et d’indiquer quelles espèces connues lui sont apparentées. L’accès aux banques de données d’ADN est possible au Japon, aux Etats-Unis et en Europe. Les banques rassemblent les séquences ADN de près de 288.000 espèces de tous types.

Jusqu’à ce jour, le travail qui consiste à déterminer l’espèce d’un échantillon d’être vivant dépendait en grande partie de la connaissance d’experts et de leur expérience. Compte tenu de ces limitations, des erreurs étaient possibles et les avis pouvaient diverger. Ce logiciel permet d’automatiser et de normaliser l’opération en bénéficiant des dernières connaissances scientifiques en matière de génétique.

Source : bulletins électroniques

Des diodes spécifiques pour des écrans moins chers ?

Des chercheurs des universités de Bonn (Rhénanie du Nord-Westphalie) et de Ratisbonne (Bavière) ont développé un nouveau type de diodes électroluminescentes organiques (OLED) [1]. Ces OLED devraient permettre de produire des écrans de télévision ou d’autres appareils de façon plus économique.

Les OLEDs existent déjà aujourd’hui, mais leur insertion dans des écrans nécessite l’utilisation de métaux précieux tels que le platine ou l’iridium afin d’augmenter leur rendement, qui est d’environ 25%. Les nouveaux modèles développés explorent de nouvelles pistes pour améliorer l’efficacité sans utiliser ces matériaux chers.

Une OLED classique possède un film mince constitué de molécules de carbone et d’hydrogène, placé entre deux électrodes. Un courant électrique traverse les différentes molécules. Si deux charges de signes opposés se rencontrent, il y a un éclair lumineux. Mais ces charges électriques portent aussi un spin magnétique ; si ces charges possèdent le même spin magnétique, elles se repoussent, même si les charges électriques sont opposées. L’énergie électrique alimentant la diode se transforme ainsi en chaleur, non en lumière. Ce phénomène explique l’utilisation de métaux précieux, car ceux-ci permettent de générer un champ magnétique fort qui modifie le spin des particules électriques, permettant ainsi les chocs, et donc l’émission de lumière.

Les chercheurs de Bonn et de Ratisbonne ont choisi une autre voie. Les spins des particules électriques changent en effet tous seuls, si « on peut attendre assez longtemps » comme l’explique John Lupton, professeur de physique à l’Université de Ratisbonne. Pour tirer profit de cette caractéristique, les scientifiques ont donc développé une OLED capable de stocker l’énergie plus longtemps, permettant aux spins de changer et donc aux charges électriques de se rencontrer.

Ces recherches ont été soutenues par la fondation Volkswagen et par l’Agence allemande de moyens pour la recherche (DFG).

Source : bulletins électroniques

Posté le par La rédaction


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