Portiques de contrôle d’identité automatiques
Dans le cadre de l’édition 2014 du CeBIT, la Bundesdruckerei (Imprimerie fédérale), organisme public chargé d’imprimer les billets de banque et les papiers officiels, a présenté ses projets et solutions de gestion de l’identité à l’aide des outils numériques. L’offre s’adresse en premier lieu au secteur public. L’institution propose ainsi des solutions de gestion d’accès aux bâtiments, de paiement sécurisé sur mobile ainsi que des portiques de contrôle d’identité automatisés.
Exploitant les données stockées sur le passeport biométrique, un consortium dirigé par la Bundesdruckerei a développé un système automatisé de contrôle d’identité aux frontières. Ce système, décrit comme plus fiable qu’un contrôle manuel par un agent, s’adapte au flux de passagers dans les aéroports. Le passager place premièrement sa pièce d’identité dans un système vérifiant l’originalité du document. Il entre ensuite dans un sas où une photo est prise, puis comparée à celle stockée sur la puce du passeport. Si aucune irrégularité n’est constatée, le passager peut quitter le sas. Sinon, le contrôlé sera poursuivi manuellement. L’opération nécessiterait environ 18 secondes.
Le consortium a remporté un appel d’offres lancé par le Ministère fédéral allemand de l’intérieur, pour la fourniture de systèmes automatisés de contrôle aux frontières dans les aéroports allemands. D’ici la fin de l’année 2014, les partenaires du consortium Secunet Security Networks et la Bundesdruckerei équiperont les aéroports allemands les plus fréquentés : Francfort, Munich, Düsseldorf et Hambourg.
Source : bulletins-electroniques.com
Le Japon veut certifier les utilisateurs de Big Data pour limiter les problèmes de protection de la vie privée
Le gouvernement japonais prévoit de certifier les compagnies utilisant les Big Data, comme les informations sur les consommations courantes, afin de limiter les problèmes de protection de la vie privée.
Selon certaines estimations, le marché domestique des services accédant à des informations personnelles pourrait atteindre les 1700 milliards de Yen (12 milliards d’euros). Les magasins de proximité et autres commerçants conservent l’historique des achats de leurs clients et utilisent ces informations pour faire de la publicité et développer de nouveaux produits.
Les entreprises accélèrent également la vente de Big Data. Les fabricants automobiles par exemple, traitent les données collectées par les équipements embarqués dans les voitures comme la position ou la vitesse. Ils vendent ensuite ces informations aux gouvernements locaux ou à d’autres entreprises. Cependant, les consommateurs ont du mal à comprendre comment les données sur leurs activités sont collectées et analysées. Certains ont manifesté leur mécontentement suite à l’utilisation des données de leurs cartes de transport Suica, vendues par East Japan Railway. Bien qu’étant un marché prometteur, les Big Data font encore peur aux grandes entreprises qui craignent d’essuyer des plaintes de la part de leurs clients.
Le METI (Ministère de l’Economie, du commerce extérieur et de l’industrie du Japon) espère démarrer le cadre de certification avant la fin de l’année 2014 pour parvenir aux problèmes mentionnés. Les compagnies candidates seront étudiées pour déterminer si elles collectent correctement les données et si elles mettent bien en place des mesures empêchant les fuites de ces données. Les certifications permettront aussi aux compagnies de simplifier leurs conditions de services qui sont parfois très complexes lorsque les données personnelles des clients sont utilisées et/ou revendues.
Le gouvernement considère également une révision de la législation qui permettrait aux entreprises de vendre des informations sur leurs clients sans leur consentement, tant que ces données ne permettent pas de les identifier individuellement.
Source : bulletins-electroniques.com
De l’analyse de Tweets pour prédire les fluctuations de la bourse
La compagnie NTT Data a développé un indice de mouvements boursiers basé sur l’analyse quotidienne des tweets postés au Japon. L’objectif de NTT Data est de vendre cette solution aux investisseurs professionnels pour effectuer des prédictions des mouvements de marchés.
D’autres entreprises effectuent déjà de l’analyse des blogs et de Twitter pour mesurer et rapporter l’attitude des investisseurs qu’ils suivent. De son côté, NTT Data annonce que son nouveau « Twitter Sentiment Index » est le premier à calculer les mouvements des marchés en analysant quotidiennement tous les tweets postés en japonais. L’algorithme scanne les dizaines de millions de tweets postés chaque jour pour en extraire les messages mentionnant les compagnies importantes et analyser leurs contenus afin de produire une donnée numérique représentant le sentiment du jour de la twittosphère à propos des marchés. Cette opération aide à prévoir les fluctuations des marchés, selon NTT Data.
Après avoir testé cet algorithme sur les tweets japonais des 3 dernières années, NTT Data a trouvé une corrélation avec le principal indice boursier de la bourse de Tokyo : le Nikkei. Ce nouvel indice du sentiment de la twittosphère sera mis à disposition des institutions financières et d’investissement sur une base quotidienne ou hebdomadaire par abonnement au mois. Après 6 mois, NTT Data a pour projet de travailler avec ses utilisateurs au développement d’algorithmes plus précis pour prédire les prix des actions.
En mettant à disposition cet indice et en offrant des services de systèmes de prédiction sur mesure, la compagnie espère développer cette activité susceptible de lui rapporter 10 milliards de Yen (70 millions d’euros) après 3 ans.
Source : bulletins-electroniques.com