La 5G en préparation au Pays du Matin Calme
Tandis qu’en France le réseau de quatrième génération fait tout juste son apparition, en République de Corée où celui-ci est présent depuis plusieurs années, on prépare déjà la cinquième génération. En effet, le gouvernement coréen entend mettre en place, d’ici 2020, pour la première fois au monde, un réseau de téléphonie mobile 5G. Pour cela, 1,1 milliard d’euros (1 600 milliards de wons) seront investis conjointement par le gouvernement et le secteur privé. Cet investissement visera à créer un marché de 235 milliard d’euros (331.000 milliards de wons) pour une valeur de production de 392 milliard d’euros (552.000 milliards de wons).
Selon le Ministère des Sciences, des TIC et de l’Avenir (MSIP), la technologie 5G permettra des vitesses de transmission de 1 Gbps pour les particuliers, 100 Gbps pour chaque antenne-relais et 1 msec pour un accès 1.000 fois plus rapide que la 4G. Il sera possible de télécharger en moins d’une seconde un film de 800 Mo, contre 40 secondes pour la 4G LTE-A actuelle, communément présente sur le territoire coréen. Le MSIP prévoit une présentation du prototype pré-5G en décembre 2015. Le principal service 5G sera mis en place en décembre 2017 et une démonstration sera faite aux JO d’hiver de 2018, qui seront organisés par la République de Corée dans la ville de Pyeongchang.
Des recherches seront lancées afin de trouver une nouvelle bande 5G dans la bande de fréquence supérieure à 6 GHz. Le MSIP projette de faire du pays le numéro un mondial des appareils mobiles d’ici 2020, pour une part de 20% sur le marché mondial des équipements, et le numéro un mondial en termes de brevets liés aux standards internationaux.Par souci de standardisation de la 5G, des échanges technologiques avec l’Europe et la Chine auront lieux. Il prévoit en outre de créer 16.000 emplois au cours de la période citée. Le ministère projette également le développement et la commercialisation de cinq grands services : réseaux sociaux du futur, images en 3D sur appareils mobiles, services intelligents, services ultra-rapide et hologrammes ultra haute définition (UHD). Cette démarche s’inscrit dans un grand plan stratégique pour le projet 5G appelé « Stratégie de développement industriel pour les télécommunications du futur ». Ce plan compte quatre pillier : l’actualisation avancée du marché 5G, la standardisation mondiale de la 5G, la recherche & développement et la création d’une nouvelle écologie intelligente.
Source : bulletins-electroniques.com
Vers des superordinateurs économes en énergie ?
Les superordinateurs actuels les plus performants, ceux figurant dans la liste dite Top 500, ont une vitesse d’exécution de l’ordre du pétaflop/s (1015 opérations par seconde) et nécessitent une puissance de l’ordre du mégawatt. On atteint les limites permises par la conception actuelle de ces machines : en extrapolant, le passage à une vitesse de l’ordre de l’exaflop/s (1018 opérations par seconde) nécessiterait une puissance de l’ordre du gigawatt, soit un réacteur nucléaire par ordinateur…
Des recherches sont donc menées dans le monde entier pour améliorer la conception des ordinateurs et les rendre plus économes en énergie. Du point de vue théorique, le principal problème a été identifié en 1961 par R. Landauer : l’irréversibilité logique entraîne une irréversibilité physique et donc une dissipation de l’énergie sous forme de chaleur. En d’autres termes, le fait de ne pas pouvoir retrouver les données d’un calcul à partir de son résultat se traduit par un gaspillage d’énergie, indépendamment de la nécessité de refroidir les circuits. Une réversibilité parfaite étant inatteignable, selon le second principe de la thermodynamique, la seule issue est de s’en approcher autant que possible.
La technologie actuellement envisagée pour les microcircuits d’un tel ordinateur « quasi-réversible » est appelée SQUID, pour Superconducting Quantum Interference Device, et utilise l’effet Josephson – apparition d’un courant entre deux matériaux supraconducteurs faiblement couplés. Les premières expérimentations suggèrent que la puissance nécessaire au fonctionnement d’un ordinateur utilisant cette technologie pourrait être un million de fois inférieure aux puissances utilisées actuellement.
La Russie participe à cette quête technologique. Une équipe de l’Institut de Physique Nucléaire Skobeltsyn de l’université d’état de Moscou (MGU) a récemment développé un nouveau microcircuit, dit biSQUID, utilisant notamment un matériau ferromagnétique et envisagent de le tester dès cette année. Cela permettrait de confirmer (ou d’infirmer) les espoirs mis dans cette technologie en vue d’une réduction très importante de la dépense énergétique des grands moyens de calcul.
Source : bulletins-electroniques.com
La crypto monnaie bitcoin pourrait participer à la sécurisation des transactions financières
La récente faille de sécurité de l’entreprise Target, exposant les informations bancaires de 110 millions de clients, illustre l’enjeu technologique actuel que représente la sécurisation des transactions financières. Les crypto monnaies comme bitcoin pourraient offrir une réponse à ce défi par leur « technologie prometteuse ».
Le potentiel des crypto monnaies
Bitcoin est un logiciel open source rendu public en 2009. Ses utilisateurs peuvent transférer des unités de valeur, les « bitcoins », entre comptes du réseau. Chaque transaction est vérifiée par les autres ordinateurs du réseau en échange de nouveau bitcoins, opération appelée « minage ». Il y a aujourd’hui 12 millions d’unités en circulation, 25 sont produites toutes les 10 minutes.
Bitcoin présente plusieurs avantages sur une transaction traditionnelle : l’opération s’effectue de façon décentralisée, avec un coût faible et le système offre de bonnes garanties de sécurité. Pourtant l’extrême volatilité des cours et la limite fixée à 21 millions d’unités permettent de douter de la valeur de cette monnaie. Certains détracteurs y voient même un schéma de Ponzi, où les nouveaux entrants rétribuent les utilisateurs antérieurs.
La vigilance des autorités fédérales
Le congrès américain, inquiet de l’impact sur les monnaies nationales, de l’utilisation criminelle potentielle, et des implications en terme d’impôts, a sollicité l’analyse des agences fédérales. En novembre 2013, le congrès menait une série d’auditions des acteurs du secteur et une analyse comparative des législations mondiales. Plusieurs affaires ont en effet alerté l’opinion publique sur les utilisations criminelles potentielles comme le blanchiment d’argent ou l’achat de biens et services illégaux. De plus, bitcoin est l’objet de fraude interne avec des vols de bitcoins et l’utilisation d’ordinateurs tiers pour les opérations de minage. Pourtant l’enjeu pour le régulateur est d’encadrer ce système sans nuire au développement de ce nouveau secteur économique.
L’intégration du bitcoin dans l’économie
Le cadre juridique de bitcoin a gagné en clarté au cours du deuxième trimestre 2014. La Federal Election Commission (FEC) a autorisé l’utilisation des bitcoins pour le financement des campagnes électorales ouvrant un important marché aux entreprises effectuant ces transactions. Par ailleurs, l’administration des impôts (IRS) a précisé les règles d’impositions. Le bitcoin n’est pas reconnu comme une monnaie mais les conséquences patrimoniales des échanges sont imposées selon les règles en vigueur.
Dans ce contexte, le plus grand investissement dans une entreprise bitcoin fut réalisé le 12 mai 2014 pour 30 millions de dollars. La startup Bitpay, basée à Atlanta, est spécialisée dans les transactions de bitcoins. Parmi ses investisseurs se trouvent le fondateur de Paypal, Peter Thiel, et Richard Branson qui avait déjà annoncé en 2013 que son entreprise Virgin Galactic accepterait les paiements en bitcoins.
Source : bulletins-electroniques.com