Un logiciel pour mesurer les troubles oculomoteurs lors de la lecture chez les enfants
En situation normale, la lecture devient totalement fonctionnelle après deux ans d’école primaire. En France, deux trimestres de primaire sont recommandés par la Haute Autorité de Santé (HAS) avant d’explorer un trouble de lecture. Pour parler de trouble, il faut qu’il y ait un retard d’au moins 18 mois entre l’âge réel et l’âge de lecture. Ainsi, en théorie, on ne peut diagnostiquer un trouble de lecture qu’à partir du CE2. Selon les études, ces troubles touchent entre 1 et 15% des enfants. Baptisé « Application Lecture », le logiciel médical développé par l’entreprise EyeBrain permet à des spécialistes des troubles de la lecture (ophtalmologues, neurologues, psychiatres, orthoptistes, neuropsychologues, orthophonistes …) d’évaluer automatiquement et rapidement des paramètres oculomoteurs lors de la lecture chez leurs patients, notamment la caractérisation fine des troubles du contrôle binoculaire.
Les travaux de recherche qui ont mené au développement de ce nouveau produit ont été réalisés dans la cadre d’une collaboration entre EyeBrain, petite entreprise créée en 2008 qui compte une douzaine de personnes localisée près de Paris, et des chercheurs du CNRS et de l’Université René Descartes, au sein de l’hôpital Robert Debré de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris. Ils ont été cofinancés par l’Union Européenne grâce au Fonds Européen de Développement Régional (FEDER).
Source : www.bulletins-electroniques.com
Une puce inviolable contrôlée par des données biométriques
Dans le monde actuel où l’information coule à flot et où il semble devenir de plus en plus difficile de sécuriser des données personnelles, la mise au point de systèmes cryptographiques sûrs est un besoin. Mais c’est aussi un travail difficile. La crytographie quantique avance doucement et ne sera certainement par généralisable rapidement. Les chercheurs andalous, au travers du projet Crypto-bio, se sont lancés dans la réalisation de systèmes d’identification crypto-biométriques afin d’assurer la protection de données.
Ces systèmes sont basés sur l’utilisation de paramètres biométriques (empruntes digitales et reconnaissance faciale) afin de crypter et sécuriser des données. Seul l’utilisateur autorisé, par la validation de ces paramètres, peut débloquer le système et accéder aux données enregistrées. Le défi consiste à mettre au point les dispositifs électroniques et les logiciels pour faire fonctionner ces systèmes tout en maintenant le tout dans un appareil de taille réduite transportable. Il faut par ailleurs que le dispositif soit inviolable, c’est à dire que l’information sauvegardée ne soit pas accessible ou récupérable en démontant le système ou en étudiant son fonctionnement.
Les premiers résultats sont encourageants. Les chercheurs ont mis au point un dispositif qui se connecte à un port USB et qui gère de manière autonome le chiffrage des données et les actions permettant d’accéder à l’information. Un tel dispositif permettrait ainsi de valider l’identité des personnes avant de réaliser certaines opérations comme par exemple des achats sur internet.
Le groupe de recherche du projet Cripto-bio est formé de personnels des universités andalouses de Séville et Huelga, de chercheurs du CSIC et de l’Université Polytechnique de Madrid.
Source : www.bulletins-electroniques.com
Le nouveau supercalculateur national des Pays-Bas est de fabrication française
SARA, le centre informatique national qui fournit un ensemble complet de services, d’infrastructure et de calcul haute performance aux universités et aux centres de recherche néerlandais, a choisi la société française Bull comme fournisseur de son prochain supercalculateur national. Cet accord a été annoncé le 12 novembre 2012.
Le nouveau supercalculateur qui remplacera le système actuel Huygens, développé par IBM, sera opérationnel au premier semestre 2013. Il sera utilisé dans de nombreux domaines de recherche comme les énergies propres, le changement climatique, la gestion de l’eau, la réduction du bruit ou l’amélioration des soins médicaux.
L’acquisition de ce nouveau dispositif de pointe a été rendu possible grâce à l’investissement du réseau SURF [3], dont le but est de fournir aux étudiants, professeurs et chercheurs néerlandais des systèmes TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) haute performance. L’organisation pour la recherche scientifique (NWO), le Ministère de l’éducation, de la culture et des sciences et le Ministère des affaires économiques, de l’agriculture et de l’innovation sont également impliqués financièrement dans ce projet.
Répondre à des besoins croissants
Bull a été choisi suite à une procédure d’appel d’offres européenne lancée e 2011. Les principaux critères de sélections portaient notamment sur les performances du système, sa consommation énergétique et sa flexibilité pour répondre aux besoins toujours croissants des utilisateurs. A la mi-2013, la performance du nouveau système devrait atteindre environ 250 téraflops/s (soit quatre fois plus que la capacité du système actuel) avant de franchir la barrière du pétaflops/s au second semestre 2014. Par ailleurs, il intégrera une nouvelle technologie de refroidissement liquide (par « free cooling » – refroidissement passif) qui permet de réduire significativement les coûts énergétiques liés au refroidissement, ainsi que les émissions de CO2.
« Nous sommes très enthousiastes pour le nouveau système et notre collaboration avec Bull. Notre stratégie d’adaptation à la demande permet de fournir une solution peu coûteuse et adaptée aux besoins des chercheurs néerlandais. Avec les processeurs Intel Xeon de nouvelle génération et la dernière technologie de refroidissement par eau chaude de Bull, nous disposons de l’un des systèmes informatiques le plus puissant, mais également le plus respectueux de l’environnement aujourd’hui disponible aux Pays-Bas. Il va donner un nouvel élan à l’économie de la connaissance néerlandaise. Avec Bull comme partenaire technologique et commercial, nous allons renforcer la compétitivité des Pays-Bas dans les sciences et l’économie », affirme le Dr. Ir. Anwar Osseyran, directeur de SARA.
« Nous sommes très heureux d’avoir été choisis par SARA », a pour sa part déclaré Dick Fens, PDG de Bull aux Pays-Bas. « C’est la seconde fois en peu de temps qu’une organisation néerlandaise réputée choisit la technologie avancée de Bull. Avec le nouveau supercalculateur de Bull, les chercheurs néerlandais auront accès à notre technologie bullx de nouvelle génération et pourront mener des recherches de haute qualité. Nous sommes fiers de contribuer ainsi à l’économie de la connaissance néerlandaise. »
Remplacement du système Huygens
Le nouveau supercalculateur Bull remplacera le système actuel, Huygens, utilisé par SARA depuis août 2008 et qui a atteint la fin de son cycle de vie. SARA a confié le remplacement du système actuel au réseau SURF qui depuis, 2012, est responsable du financement structurel d’une infrastructure nationale de recherche sur les TIC, dont fera partie le nouveau supercalculateur. Le 1er janvier 2013, SARA sera intégré à cette structure nationale et deviendra une nouvelle unité d’exploitation de SURF, appelée SURFsara.