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News environnement (septembre 2014) : Quelles avancées pour l’énergie solaire ? / Recharge des voitures électriques par induction…

Posté le 24 septembre 2014
par La rédaction
dans Environnement

Quels sont les événements qui ont marqué l'actualité du secteur Environnement/Energie au cours du mois de septembre 2014 ? Quelles avancées pour l'énergie solaire ? / Une solution de recharge des voitures électriques par induction et enfin : découverte d'une corrélation entre proximité des espaces verts et poids des bébés à la naissance.

Découverte d’une corrélation entre proximité des espaces verts et poids des bébés à la naissance

Dans une étude unique en Israël, des chercheurs israéliens et espagnols ont découvert une corrélation entre la proximité d’espaces verts pendant la grossesse et la santé du bébé à la naissance. Les données de près de 40.000 naissances ont été analysé pour parvenir à cet étonnant résultat.

Selon une nouvelle étude intitulée « Green Spaces and Adverse Pregnancy Outcomes » et publiée dans le journal Occupational and Environmental Medicine, les mères qui habitent à proximité d’espaces verts ont tendance à accoucher de bébés au poids significativement supérieur que celles vivant dans des environnements moins verdoyants.

Les chercheurs à l’origine de cette découverte viennent d’Israël et d’Espagne. Pour arriver à ce résultat, ils ont utilisé une base de donnée de près de 40.000 naissances construite à partir d’un registre d’état-civil de Tel Aviv. « Nous avons trouvé que, globalement, la proximité entre l’habitation et espace vert était associée à une augmentation significative du poids à la naissance et à une réduction du risque de faible poids à la naissance, explique le professeur Michael Friger, du département de santé publique de l’Université Ben Gourion. C’est la première étude en dehors des Etats-Unis et de l’Europe qui montre une association entre espace vert et poids à la naissance, mais aussi la première à démontrer un lien avec le risque de faible poids à la naissance. »

Cependant les auteurs ont juste mis en évidence une corrélation entre proximité des espaces verts et poids à la naissance, pas de causalité. Une explication naïve pourrait venir des différences socio-économiques : les logements près des espaces verts sont plus chers et ainsi la causalité serait plutôt entre niveau socio-économique et poids à la naissance, comme expliqué dans de nombreuses études. Mais ce n’est pas le cas : en utilisant l’indicateur SES (socioeconomic status ranking) du bureau des statistiques israélien, les chercheurs ont trouvé que l’effet de la proximité des espaces verts était indépendant du niveau socio-économique, sauf pour les niveaux les plus bas, qui profitent mieux des bénéfices des espaces verts que les autres catégories.

Les chercheurs émettent donc plusieurs nouvelles hypothèses pour expliquer ces résultats. Tout d’abord, vivre à côté d’un espace vert encourage l’exercice physique, ce qui a un impact positif sur la santé en générale. Ensuite les espaces verts peuvent avoir un effet positif sur les émotions en réduisant le stress et en aidant à la relaxation. Ce sont aussi des espaces entretenant les contacts et la cohésion sociale. Enfin, ils sont bénéfiques pour l’environnement en diminuant la pollution sonore et de l’air, tout en ayant un effet modérateur sur la chaleur urbaine.

Source : bulletins-electroniques.com

Quelles avancées pour l’énergie solaire ?

Le plastique

L’utilisation du silicium dans la fabrication de panneaux solaires est aujourd’hui largement répandue. L’utilisation du plastique, bien que sujet de recherche depuis quelques années, est elle un peu moins fréquente. Bien que les cellules solaires à base de matériaux plastiques présentent de nombreux avantages comme la souplesse ou encore le coût, l’espérance de vie du produit (2 à 3 années) est encore trop courte pour qu’il soit viable économiquement. Il faut par ailleurs que des avancées soient faites en termes de rendement car les cellules solaires à base de plastique captent aujourd’hui 10 à 15% de l’énergie du soleil, ce qui engendrerait un besoin de couverture de surface bien supérieur au silicium.

Les matériaux transparents

Le chercheur américain Richard Lunt de l’Université du Michigan a mis au point avec son équipe un concentrateur solaire transparent luminescent. Ce dernier étant transparent, il pourrait être installé sur tout type de surfaces planes, que ce soit un immeuble ou un téléphone cellulaire. L’équipe de R. Lunt a développé un système basé sur des molécules organiques absorbant un rayonnement choisi du soleil. Les rayons infrarouges et ultraviolets captés sont redirigés vers les extrémités du plastique où ils sont convertis en électricité par de fines bandes de cellules de solaire photovoltaïque. Cette découverte nécessite encore des améliorations puisque l’efficacité de la conversion de l’énergie solaire est aujourd’hui de 1%. D’après R. Lunt, un système optimisé atteindrait un rendement d’environ 5%.

Les cellules photovoltaïques organiques

Les cellules organiques sont plus complexes que les cellules à base de silicium. C’est justement ce sur quoi une équipe japonaise s’est penchée. Ils ont mis au point une méthode permettant de tester les différentes combinaisons de matériaux organiques permettant de capter l’énergie solaire. Néanmoins, la compétition est féroce et l’avenir des cellules photovoltaïques organiques est plutôt incertain. La fabrication à base de silicium voit son coût se réduire et son intégration plus facile dans des panneaux de verre lui donne une longueur d’avance sur ses concurrents.

Source : bulletins-electroniques.com

Une solution de recharge des voitures électriques par induction

Dans les appareils de la vie quotidienne, la tendance est à la disparition des câbles téléphoniques ou électriques. Pour les véhicules électriques, des chercheurs de l’Institut Fraunhofer pour les systèmes intégrés et la technologie des composants (IISB) d’Erlangen (Bavière) travaillent au développement d’un système de recharge par induction destiné au grand public.

Ces dernières années, d’autres équipes de chercheurs ont travaillé à l’application de l’induction pour la recharge des véhicules électriques. L’approche consiste jusque là à monter des bobines d’induction sur le dessous du véhicule et à installer des stations de recharge dans le sol. Différents défis sont alors à relever :

Les chercheurs de l’IISB, travaillant dans le cadre de la plate-forme de recherche « Energie Campus » de Nuremberg (Bavière), ont développé un système d’induction qui sera très proche du véhicule -quasiment en contact- et intégré dans un appareil, situé hors-sol. Les bobines sont alors réduites en diamètre (10 cm au lieu de 80 pour les systèmes habituels), rendant le système moins onéreuses. Il est également moins probable qu’un obstacle se trouve sur la zone d’induction.

Dans le schéma proposé par l’IISB, le conducteur positionne son véhicule face à une borne verticale. La charge peut avoir lieu même si le véhicule n’est pas exactement positionné au centre de la borne. Des groupes de bobines verticales situées sur le véhicule derrière la plaque d’immatriculation permettent au système d’être utilisé pour tout type de véhicule.

Des travaux ont été menés en parallèle sur l’électronique de puissance et les systèmes d’induction. Afin de minimiser les pertes énergétiques, des bobines spéciales, séparées en différentes bobines minces et isolées les unes des autres, ont été conçues. Le prototype est capable de transmettre trois kilowatts avec un rendement global de 95%. Les chercheurs travaillent désormais à augmenter la puissance globale des bobines, de manière à être en phase avec le développement actuel des batteries, et à réduire le coût de la recharge.

Source : bulletins-electroniques.com


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