Calcul du risque dans les investissements publics
Le Centre d’analyse stratégique vient de publier le rapport et la note de synthèse : Le calcul du risque dans les investissements publics. Toute décision comporte une part d’incertitude et implique une prise de risque, au niveau individuel comme au niveau collectif. La prévention et la gestion des risques sont ainsi depuis quelques années des thèmes majeurs du débat public, notamment au regard de la mise en oeuvre effective et raisonnée du principe de précaution.
De nombreuses questions se posent : comment définir un risque acceptable ou une prévention optimale ? Comment organiser la société pour gérer efficacement les risques ? Quel est dans ce contexte le rôle de l’État ? Elles sont déterminantes dans les évaluations des projets d’investissement (agriculture, santé, transport, énergie, environnement…). Pendant un peu plus d’un an, une commission d’experts s’est réunie au Centre d’analyse stratégique sous la présidence de Christian Gollier, directeur de la Toulouse School of Economics (TSE), afin de définir un cadre économique opérationnel pour intégrer le risque dans les évaluations.
Le rapport préconise cinq recommandations pour l’optimisation des décisions publiques face aux risques :
- Intégrer systématiquement les risques dans l’évaluation économique des projets d’investissement en cherchant à les identifier, à les qualifier puis à les quantifier.
- Utiliser, dans les calculs, des démarches probabilistes et raisonner sur l’espérance des gains et des coûts engendrés par le projet.
- Introduire une prime de risque dans les calculs lorsque les fondamentaux du projet sont fortement corrélés à l’activité économique.
- Lancer une révision du taux d’actualisation sans risque destinée à le rendre compatible avec la valeur de la prime de risque utilisée dans le calcul.
- Mieux valoriser les projets qui favorisent la flexibilité dans les situations d’incertitude.
Le calcul socioéconomique est un outil incontournable pour éclairer la décision publique. Il reste insuffisamment pratiqué en France, contrairement à ce qui s’observe dans d’autres pays et contrairement aux exigences d’évaluation qui se renforcent dans tous les domaines de la sphère publique. L’intégration du risque dans le calcul économique représente une amélioration considérable du calcul économique traditionnel. L’analyse ainsi enrichie, plus pertinente au regard du principe de précaution, constitue une réponse aux préoccupations de développement durable dans un cadre raisonné.
Moteurs au gaz naturel : quels lubrifiants ?
Mobil SHC Pegasus, dernière génération des huiles pour moteurs fonctionnant au gaz naturel, propose des avantages significatifs aux exploitants dans les secteurs de l’énergie, de la compression des gaz et de l’exploitation des serres. Les objectifs fixés lors de son lancement, il y a maintenant 12 mois, ont été largement dépassés. Certains exploitants ont acquis une expérience qui leur permet d’adopter des périodicités de vidange bien supérieures à celles initialement prévues.
Les clients américains et européens ont bénéficié de l’introduction de Mobil SHC Pegasus pour une gamme de moteurs développés par les plus grands constructeurs (OEM) : notamment Jenbacher, Caterpillar et Waukesha. En France, Dalkia, leader européen des services auprès des collectivités locales et des entreprises dans le secteur de l’énergie, a mesuré le niveau de performances de Mobil SHC Pegasus 30, en termes de gain d’efficacité de production électrique obtenu, sur un moteur Caterpillar G3516. Les mesures ont mis en évidence un gain de l’ordre de 1,5 % avec Mobil SHC Pegasus 30 sur une période de deux mois, comparé à une huile standard pour moteurs fonctionnant au gaz naturel.
“Depuis le lancement de Mobil SHC Pegasus, les équipes de Mobil Lubrifiants Industriels travaillent en étroite collaboration avec leurs clients ainsi qu’avec les principaux constructeurs européens et américains dans le but d’évaluer sur le terrain le niveau de performances de Mobil SHC Pegasus,” nous confie Kathleen Tellier, qui travaille dans l’organisation « Products Research and Technology, ExxonMobil Research and Engineering », une division d’ExxonMobil Corporation. “Les résultats à ce jour sont exceptionnels et nous procédons actuellement à des essais complémentaires, en laboratoire et sur le terrain, dans le but de mettre à jour de nouveaux atouts économiques tels qu’une extension de la durée de vie des filtres. Cela permettrait aux exploitants d’augmenter les périodicités d’entretien et de franchir ainsi un palier supplémentaire dans l’exploitation des moteurs.”
Enogex, l’une des plus importantes compagnies de transport de gaz naturel, ainsi que des sociétés de service américaines, ont étudié la possibilité d’augmenter les périodicités de vidange en se basant sur la durée de vie de Mobil SHC Pegasus. Ainsi, Enogex a démonté un moteur Caterpillar G3516 après l’avoir fait tourner pendant plus de 16 000 heures sans vidange avec Mobil SHC Pegasus 30. Les différents composants (pistons, chemises, paliers,…) ont été trouvés en excellent état de propreté, ainsi qu’avec un niveau d’usure très faible. Une amélioration d’efficacité de l’ordre de 1,5 % a aussi été mise en évidence.
Ces résultats montrent que l’huile Mobil SHC Pegasus permet d’augmenter les intervalles de vidange de quatre à huit fois comparées aux huiles standard pour moteurs à gaz, et permet des économies de carburant de l’ordre de 1,5 %*.
D’autres clients en Allemagne, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis ont aussi remarqué qu’utiliser Mobil SHC Pegasus permettait d’augmenter le rendement énergétique et d’accroître les périodicités de vidange sur des moteurs Jenbacher J412 et Waukesha P9390GL. Ces avantages, en plus des économies réalisées sur le traitement des huiles usées et sur l’augmentation de la durée de vie des organes lubrifiés, permettent aussi de contribuer à améliorer durablement la compétitivité des entreprises exploitant des moteurs qui fonctionnent au gaz naturel.
Nominations : Philippe RABUT Directeur Général Adjoint d’AFNOR Certification
Le 1er juillet, Philippe RABUT a pris ses fonctions en tant que Directeur Général Adjoint d’AFNOR Certification auprès de la directrice générale Florence Méaux. Il succède à Jacques Beslin qui a fait valoir ses droits à la retraite. Né en 1966, Philippe RABUT, diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Toulouse, a débuté sa carrière dans le groupe PSA en 1990. Il y occupe différentes responsabilités au sein de la direction des activités de financement et de la direction des achats. Il intègre en 1997 Dekra Industrial (ex Norisko), l’une des principales sociétés d’inspection industrielle et de bâtiments en France. Il y prend successivement les fonctions de directeur grands comptes (1997) et directeur commercial et marketing (2000).
En 2002, il prend la direction générale de la filiale dédiée au diagnostic immobilier et est nommé au directoire du groupe. Depuis 2006, il est plus particulièrement en charge du développement et de la stratégie. Par ailleurs, de 2004 à 2009, il préside également la Fédération Professionnelle du Diagnostic Immobilier (FIDI).
Les économies d’eau : un vrai enjeu
A l’heure où les avis de sécheresse se multiplient, et avec eux les restrictions d’eau, les équipements Eco-Techniques sont plus que jamais essentiels. En effet, les régulateurs de jet et autres douchettes hydro-économes permettent de vraies économies : la consommation peut être réduite jusqu’à 50% dans le respect des normes HQE !
Une économie peut en cacher une autre… ou plus ! L’aqualogie, c’est cette science, développée par Eco-Techniques, qui s’attache à limiter notre consommation d’eau sans nuire à notre confort. Une science qui permet de vraies économies pour cette précieuse ressource… mais pas seulement elle ! Car économiser l’eau, c’est également économiser l’énergie en général. L’énergie nécessaire pour chauffer l’eau d’abord : en limitant la quantité d’eau nécessaire pour une douche ou pour un usage domestique, on limite automatiquement l’énergie dépensée pour l’amener à température confortable ou efficace, et ce jour après jour ; sans oublier l’économie de CO2, cerise sur le gâteau. Et abaisser la consommation d‘eau, c’est aussi limiter la quantité d’eau usée à traiter ce qui, là aussi, peut entraîner de substantielles économies pour la société et pour la planète dans son ensemble !
Ainsi, aujourd’hui, adopter les équipements Eco-Techniques pour limiter le débit des douches et robinets n’est plus seulement un geste économique mais bien une attitude citoyenne au sens large. Attitude partagée d’ailleurs par de plus en plus de particuliers mais aussi de col lectivités locales, campings, hôtels…
Plus d’inforamtions : www.eco-techniques.fr
Nouveaux polymères à hautes performances pour le secteur de l’énergie
Victrex Polymer Solutions complète son portefeuille de produits avec les tubes VICTREX® Pipes™. Ces tubes extrudés en polyétheréthercétone (PEEK) répondent aux exigences de qualité et de sécurité les plus élevées, ainsi qu’à la demande croissante du marché des tubes et conduites à hautes performances. La nouvelle gamme VICTREX Pipes de tubes à parois minces extrudés en polymère VICTREX® PEEK™ se distingue plus particulièrement par leur performance technique dans des conditions d’utilisation extrêmes, à hautes températures, sous haute pression ou encore en contact avec des milieux agressifs et corrosifs.
Ils se caractérisent en outre par leur faible densité. Ils répondent aux exigences de l’industrie pétrolière et gazière, de l’aéronautique et de l’aérospatiale, de l’électronique et de bien d’autres secteurs d’activités. Dans de nombreuses industries, des directives strictes s’appliquent à la sélection des matériaux. Le PEEK est sans halogène, il se distingue par son caractère difficilement inflammable, ainsi que ses émissions faibles et non toxiques de fumée. C’est pour cela que ces tubes sont aussi particulièrement bien adaptés au secteur aéronautique. Grâce à leur légèreté, les applications en VICTREX PEEK offrent une alternative de choix aux composants métalliques.
Les tubes VICTREX Pipes sont actuellement disponibles dans une gamme de différentes dimensions, allant de 6 mm (0,24″) de diamètre extérieur à 200 mm (8″) avec des épaisseurs de paroi correspondantes de 0,8 mm (0,03″) à 5 mm (0,2″). Ils peuvent être livrés sous forme de produit standard ou à des diamètres inférieurs en bobines d’une longueur maximum de 3 000 mètres. Les tubes PEEK peuvent être raccordés à l’aide de raccords et par collage ou soudage avec d’autres matériaux. Ces tubes peuvent également être marqués au laser.
Pour faciliter le montage et garantir la résistance aux conditions ambiantes, la sélection du bon matériau est d’une importance capitale. Les conduites doivent être opérationnelles le plus longtemps possible. Cela ne vaut pas seulement pour les industries pétrolières et gazières où les tubes PEEK peuvent remplacer les alliages anticorrosion (CRA) dans les tuyaux métalliques. « Du fait de la corrosion des tuyaux, les entreprises pétrolières et gazières perdent énormément d’argent, » indique James Simmonite, Business Leader Pipes, Victrex Polymer Solutions. La corrosion des matériaux conventionnels du revêtement intérieur est due à l’acide sulfhydrique (H2S), au méthane, au dioxyde de carbone, à l’eau salée et au pétrole brut. En outre, les tuyaux sont souvent soumis à des températures de service supérieures à 140 °C. Dans ces différents cas, les tubes VICTREX Pipes peuvent être utilisés en toute sécurité comme revêtement intérieur ou gaine de protection. Ils représentent une possibilité d’optimisation économique de ces applications et de bien d’autres encore.
« Les nombreux tests que nous avons effectués ont montré que les tubes VICTREX Pipes présentent une très bonne résistance chimique à l’H2S à haute température. Par ailleurs, au bout de 2 000 heures d’exposition à de la vapeur d’eau à 200 °C, la performance du matériau reste quasiment inchangée, » ajoute M. Simmonite.
Victrex Polymer Solutions possède ses propres installations d’extrusion en Grande-Bretagne, servant exclusivement à la fabrication de tubes en polymère VICTREX PEEK. La chaîne de livraison entièrement intégrée de Victrex, allant des matières premières aux produits finis, garantit une qualité de produit et une disponibilité de livraison optimales. Les tubes VICTREX Pipes sont la dernière innovation de l’entreprise et viennent en compléter le portefeuille de produits. « Le lancement de cette gamme sur le marché est l’aboutissement de six ans de recherche et de développement intensifs. Durant cette période, nous avons réalisé de nombreuses analyses de marché et discuté avec nombre de nos clients. Nos tubes à hautes performances représentent une solution idéale dans de nombreux domaines d’application. Outre son utilisation dans les industries pétrolière et gazière, le produit répond aux exigences les plus poussées d’autres secteurs d’activités, » résume M. Simmonite. Partout où sont utilisées des conduites avec un revêtement, devant résister à la corrosion, l’abrasion et la perméabilité à hautes températures, les VICTREX Pipes constituent une véritable option. Il en va ainsi pour toutes les industries possibles, telles que l’aéronautique et l’aérospatiale, ou encore l’électronique. « Victrex jouit d’une réputation exceptionnelle en termes d’identification des tendances de développement. En outre, l’équipe Victrex se sent toujours stimulée par de nouveaux défis. Notre objectif est de développer des solutions durables. Notre matière première, le VICTREX PEEK, présente ici des propriétés de matériaux décisives permettant à diverses branches d’activités de fabriquer des composants individuels à des coûts avantageux. C’est pourquoi nos nouveaux VICTREX Pipes répondent si bien aux attentes de nos clients, » ajoute M. Simmonite.
Plus d’informations : www.victrexpipes.com
Création d’un centre des technologies vertes
Le Président sud-coréen, Lee Myung-bak, a annoncé début juin la création d’un centre de recherche international chargé de développer un ensemble de technologies vertes en coopération avec des instituts de recherche coréens et étrangers. L’ouverture de ce centre fait partie de l’ensemble de mesures annoncées par le Président dans son plan de croissance verte datant de 2008.
Sous l’égide du Global Green Growth Institute, le centre de recherche pour les technologies vertes devrait ouvrir ses portes d’ici la fin de l’année. Il rejoindra, avec les instituts étrangers partenaires le projet de « science business belt » (cf. BE Corée 55 [1]). Il concentrera ses recherches sur les énergies et notamment leur regroupement (« smart power grid »), l’eau et les technologies relatives à la protection de l’environnement. Le centre sera également un lieu de formation et un lieu de conseil en particulier vers les pays en voie de développement.
Le Président Lee est convaincu que sa stratégie de croissance verte permettra à la Corée de développer de nouveaux moteurs de croissance importants et permettre également au pays de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, actuellement très importantes. La Corée a également pour objectif de devenir un leader mondial en matière de technologies vertes et ambitionne de devenir l’hôte d’un futur » Green Growth Summit » qui serait l’équivalent » vert » du forum mondial économique.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67186.htm
Un nouveau matériau de stockage de l’énergie
Des chercheurs sud-coréens ont annoncé début juin avoir mis au point un nouveau matériau de stockage de l’énergie. Ce « super condensateur », mis au point par l’équipe du professeur Choi Jung-wook du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST), affiche une capacité de stockage deux fois supérieure à un condensateur classique. De plus, celle-ci est restée constante après plus de 230.000 charges et décharges. Cette technologie, utilisant de l’azote et du graphène, pourrait accélérer le développement des nouvelles générations de voitures électriques, mais également des » smart power grids « .
Selon l’équipe du chercheur, la capacité de stockage de l’énergie du condensateur a pu être grandement améliorée grâce à l’introduction d’atomes d’azote dans un squelette de graphène. Le fait d’injecter des impuretés dans un condensateur extrêmement pur permet de faire évoluer ses propriétés électriques.
Le graphène possède intrinsèquement des propriétés extraordinaires : il peut transporter les électrons bien plus rapidement que le silicium, il est deux fois plus résistant que le diamant, 100 fois plus conducteur que le cuivre et possède une densité de stockage d’énergie très élevée. L’introduction d’azote dans le graphène a permis de multiplier sa capacité de stockage.
Le professeur Choi explique les avantages multiples que pourraient avoir ce condensateur, et bien évidement l’amélioration des voitures électriques, mais également l’utilisation dans les réseaux de distribution électrique, ou encore dans les vêtements puisque le graphène présente l’avantage d’être flexible.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67180.htm
La Corée va construire des « drones » marins
La Corée du Sud prévoit de développer des navires sans pilote à des fins de recherche et de surveillance. Le gouvernement a ainsi décidé d’attribuer plus de 15 millions d’euros sur cinq ans pour mener à terme ce projet. Le Ministère des transports et des affaires maritimes a indiqué que le KORDI (Korea Ocean Research & Development Institute) serait en charge de ce projet.
Jusqu’en 2013, une majeure partie du budget de recherche sera employée à la mise au point des technologies de navigation autonomes et de contrôle à distance. Passé cette date, le projet entrera en phase de test, puis de commercialisation. A travers ce projet, la Corée pourra intégrer des technologies qu’elle maîtrise parfaitement, notamment informatique et construction navale.
Les futurs navires autonomes pourront se déplacer à une vitesse maximum de 90 kilomètres/heure et seront bien évidemment capable d’éviter les obstacles afin de se fondre dans le trafic maritime classique. Leurs missions premières seront, dans un premier temps, la recherche sur les milieux marins et la surveillance permanente de la pêche illégale.
Le marché mondial des navires « drones » devrait croître fortement dans les 20 prochaines années pour atteindre une valeur de près de 10 milliards d’euros.
Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/67185.htm
Par S.B
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