En compétition pour le prix SKF « Matériaux du futur », NanoPrint développe une technologie pour imprimer des membranes et des cellules solaires transparentes et flexibles.
Les trois fondateurs de NanoPrint ont remarqué un problème : les imprimantes 3D ne permettent pas une impression de haute précision car elles ne reconnaissent pas les erreurs, ont des irrégularités de température ou débordent. De plus, les nano-impressions sont particulièrement coûteuses.
Ils ont alors développé une technologie de Smart Manufacturing : une imprimante capable de déposer des couches grâce à des nano-gouttelettes chargées. La précision est améliorée et l’impression de couches ultra-fines est possible. L’imprimante est aussi capable de corriger les erreurs.
Cette technologie permet de créer des matériaux flexibles et transparents. Elle peut être utilisée pour fabriquer des cellules solaires, des batteries, des membranes bio-inspirées, des textiles qui intègrent de l’électronique. L’imprimante peut aussi être utilisée pour les métaux et les matériaux organiques, ce qui permet de créer des circuits électroniques sur n’importe quelle surface et de fournir une bonne adhésion.
La solution est en phase de R&D et commence à être développée, notamment chez Huawei.
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