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Décryptage

Mobile et santé : l’incertitude prévaut chez les Français

Posté le par La rédaction dans Informatique et Numérique

Après le Grenelle des Ondes et la publication de l'avis de L'Afsset sur les radiofréquences, quelle est l'opinion des Français sur l'impact des mobiles et des antennes-relais sur leur santé ? Réponse : l'incertitude règne et les avis fluctuent beaucoup en fonction de l'actualité.

La téléphonie mobile fait désormais partie de la vie quotidienne des Français. 79 % d’entre eux disposent de cet appareil à titre personnel ou professionnel en septembre 2009 selon l’Observatoire sociétal du téléphone mobile réalisé par TNS Sofres pour le compte de l’Association française des opérateurs mobiles (AFOM). Pour autant, ils s’interrogent toujours sur l’impact éventuel du mobile sur leur santé (voir méthodologie de l’étude). Début novembre 2009, soit quelques semaines après la publication, le 15 octobre, de l’avis de l’Afsset sur les conséquences des radiofréquences sur la santé et qui, au vu des incertitudes qui demeurent, recommande de développer la recherche afin de lever les ambiguïtés encore existantes et de réduire les expositions du public (lire le communiquer de presse de l’Afsset), 36 % des Français de 12 ans et plus estiment que les téléphones mobiles sont dangereux pour la santé.   Un chiffre à prendre toutefois avec beaucoup de précautions car il est très fluctuant et étroitement lié à l’actualité. En effet, en août 2009, c’est-à-dire en plein coeur de l’été, les Français n’étaient que 29 % à estimer que les téléphones mobiles sont dangereux pour la santé. Alors qu’en juin 2009, soit juste après la table ronde sur le Grenelle des Ondes organisée par le ministère de la Santé, mais également par deux sous-secrétariats d’État (Écologie et Développement de l’économie numérique), ils étaient 41 % à exprimer cette opinion. Concernant les antennes relais, en revanche, c’est l’incertitude qui prévaut. 32 % des Français déclarent ne pas savoir vraiment quels sont les effets de ces équipements sur la santé car certains scientifiques disent qu’ils sont dangereux alors que d’autres affirment le contraire. A cela s’ajoute 31 % de personnes qui déclarent que l’on n’a pas la preuve aujourd’hui d’un danger, mais que l’on manque de recul sur le sujet.Au vu de ces résultats, on ne peut dire qu’une chose : que la recherche doit donc continuer pour apporter de nouveaux éléments et quels que soient les résultats, qu’un effort de pédagogie et de clarté de l’information doit être fait sur la durée et non pas ponctuellement. Méthodologie de l’étudeCette enquête a été réalisée les 28, 31 août et 1er septembre 2009 auprès d’un échantillon national de 1.200 personnes représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 12 ans et plus selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage) et selon une stratification par région et par catégorie d’agglomération. Ces personnes ont été interrogées en face à face à leur domicile par le réseau des enquêteurs TNS Sofres. Cet échantillon est identique à celui utilisé en 2006, 2007 et 2008. En 2005, l’étude portait sur un échantillon national représentatif des Français âgés de 15 ans et plus. )Liens utiles

  • L’étude sur le site de l’AFOM
  • Le communiqué de presse de l’Afsset sur les radiofréquences

 A.L B

Posté le par La rédaction


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