Les métadonnées sont aujourd’hui utilisées dans quasiment tous les domaines : santé, informatique, environnement, etc. Les Etats ont suivi cette tendance en décidant de mettre leur données publiques à disposition du plus grand nombre, en toute transparence et de manière normalisée.
« Open Data in the G8 » permet grâce à différents critères de savoir quel est l’implication de chaque pays signataire :
- 1. Mettre à disposition des données ouvertes par défaut
Les organismes gouvernementaux doivent libérer toutes les données publiques dans des formats ouverts et lisibles automatiquement sauf s’il y a une raison impérieuse de ne pas les diffuser, liée par exemple à des préoccupations de sécurité ou de confidentialité nationales.
- 2. Assurer la qualité et la quantité des données
Les organismes gouvernementaux doivent libérer un large éventail d’ensembles de données qui ont été suffisamment examinées et nettoyées.
- 3. Rendre les données utilisables par tous
Les organismes gouvernementaux doivent normaliser les métadonnées (c’est-à-dire les données qui décrivent d’autres données) pour tous les ensembles de données, utiliser des licences libres, et veiller à l’accessibilité générale.
- 4. Partager les données pour une meilleure gouvernance
Les organismes gouvernementaux doivent partager leurs bonnes pratiques en matière de données ouvertes à l’échelle internationale.
- 5. Partager les données pour permettre l’innovation
Les organismes gouvernementaux doivent libérer l’ensemble des données considérées comme « de grande valeur » par la charte.
A l’aide de ces critères, un classement a été établi : la Grande-Bretagne arrive en tête, devant le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon, l’Allemagne et la Russie. On notera l’avant-dernière place de l’Allemagne qui n’a pas mis en place 2 des 5 critères requis, ainsi que la troisième place des Etats-Unis champion dans le domaine du big data et qui ne se sont pas encore complètement investis.
Ce rapport nous montre que le big data est bien au coeur de la technologie d’aujourd’hui et qu’il devient incontournable. Néanmoins, certaines grandes puissances ont des réticences à partager une partie de leurs données alors même qu’elles ont signé la charte. L’inflation de cyber-attaques constatée en 2014 explique sans doute la réticence (et la rétention) de certaines de ces nations…
Source : bulletins-electroniques.com