Bonne nouvelle venue d’outre-Atlantique pour les projets liés au développement durable en ce mois de janvier ! L’ONU Environnement, programme des Nations Unies, a annoncé que le budget qui sera accordé d’ici 2025 aux initiatives vertes serait multiplié par dix. Selon le sous-secrétaire général et chef du bureau de l’ONU Environnement, Satya Tripathi, l’organisation sera capable de mobiliser 100 milliards de dollars pour les projets de développement durable, alors qu’elle annonçait pouvoir n’en mobiliser que dix en 2017.
Les 10 milliards de dollars initialement annoncés se seraient en effet très vite avérés insuffisants. « Il y a un an, nous tablions sur 10 milliards de dollars d’ici à 2025. Mais en un an, nous avons déjà eu un projet de 350 millions de dollars en Indonésie, un projet de 2,3 milliards de dollars en Inde… Nous sommes quasiment à trois milliards » indique Satya Tripathi selon France Info. Cette allégation est encourageante pour la question de la préservation de l’environnement car force est de constater que les pays émergents s’engagent sur la voie du développement durable.
L’essentiel renfort des fonds privés
L’annonce de Satya Tripathi ne manque pas de rappeler que rien ne se fera sans le renfort de fonds privés. La bonne poursuite des projets verts dans les pays émergents ne pourra se faire dans les prochaines années que si les financiers répondent présents. « Si les bons partenariats sont mis en place, si les bons acteurs sont trouvés et aidés, je pense que nous pourrons arriver à 100 milliards de financements privés pour le bien de tous » explique le chef du bureau ONU Environnement. C’est une façon, en filigrane, de rappeler le rôle essentiel que devront jouer les fonds privés dans le défi du développement durable dans les pays émergents durant les prochaines années.
Ainsi, l’ONU Environnement invite les financiers à investir dans des projets d’intérêt public, voire mondial. « Le plus souvent, on voit des financements privés pour des profits privés, continue Satya Tripathi. Nous construisons un modèle où les financements privés génèrent, bien sûr, des profits, mais aussi un bénéfice pour la communauté et pour la planète ». Le chef de l’ONU Environnement rappelle ainsi que les fonds publics venus des États ne pourront jamais suffire pour le développement de ces projets car « le PIB mondial est généré à 30% par le secteur public et à 70% par le secteur privé ».
La voie a notamment été ouverte par BNP Paribas qui, lors du One Planet Summit, avait annoncé apporter des capitaux privés pour assurer le développement de projets en faveur de l’environnement dans les pays émergents. Par le biais de ce partenariat, la banque française ambitionne d’aider des petits exploitants notamment à se convertir à l’agriculture responsable. Les fonds permettront également de développer l’accès à l’agrosylviculture, à l’eau et aux énergies renouvelables.
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