Partis pour étudier les rythmes circadiens* d’un échantillon de 1.200 personnes âgées de plus de 65 ans, afin de pousser les recherches sur les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, les chercheurs ont découvert un gène particulier appelé « Périod 1 ». Ce gène, en fonction de la version à laquelle il s’exprime, différencie le groupe d’individu auquel il se rattache et permet de déterminer la période du décès.
« Périod 1 » existe en deux versions : (A) à base adénine et (G) à base guanine. Les combinaisons possibles étant les suivantes : AA, AG et GG. Ainsi, un individu possédant les génotypes AA ou AG aurait tendance à mourir avant 11 heures alors que pour ceux présentant le génotype GG, la mort arriverait aux alentours de 18 heures.
Cette étude apporterait des améliorations dans le traitement de certaines maladies graves puisqu’à l’objectif premier d’évaluer les rythmes circadiens, s’ajoute désormais l’éventualité de déterminer un traitement de manière plus appropriée. De nouvelles perspectives, au moment de la prise du traitement, pourraient se révéler utiles au suivi des patients et jouer un rôle important concernant la prévention de cas médicaux, tels que les accidents vasculaires cérébraux ou les crises cardiaques.
*Rythme circadien : type de rythme biologique d’une durée moyenne de 24 heures. Le plus connu est le rythme veille-sommeil.
Par Sébastien Tribot, journaliste scientifique