Cela permettrait aux industriels d’incorporer des appareils numériques dans le vêtement lui-même tels que, des téléphones, des lecteurs MP3, des GPS ou bien des outils de surveillance médicale. Les fruits de ces recherches à fait l’objet d’une publication dans la revue Scientific Reports du prestigieux groupe Nature en mai 2015.
Les textiles sont habituellement trop fragiles pour supporter les procédés de nanofabrication impliquant notamment, des températures élevées. Aussi la nature fibreuse des textiles rend difficile l’adhérence d’autres matériaux. Jusqu’à présent les techniques utilisées impliquaient de grandes couches de matériaux au détriment de la souplesse et de la transparence de tissus.
L’équipe d’Aveiro utilise le graphène en monocouche avec une croissance contrôlée en suspension dans une solution aqueuse puis transféré dans les fibres. Ce processus se déroule à température ambiante et un traitement de surface basé sur les ultraviolet-ozones irradiations augmente fortement l’adhésion aux fibres. Cette croissance contrôlée de graphène, comprenant une monocouche de graphite, a démontré de grands potentiels de conductivité et de mobilité d’électrons. Grâce à la transparence et la souplesse du graphène, le toucher, la malléabilité et la couleur des tissus restent intacts.
Cette étude est menée en partenariat avec des équipes de l’UA, l’Université d’Exeter (Royaume-Uni), l’Institut des Systèmes et d’Information pour les Microsystems et les Nanotechnologies (Portugal), l’Université de Lisbonne et le Centre Belge de Recherche Textile. Les recherches ont pu commencer grâce à une bourse de la Royal Society.
Source : bulletins-electroniques
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