Jusqu’à maintenant, de nombreux modèles se sont relayés : après les robots Packbot, de l’entreprise américaine iRobot Corp., le premier robot japonais à être entré dans la centrale, Quince, a été utilisé du mois de juin au mois d’octobre. Victime d’une rupture du câble de communication. Quince a donc dû être abandonné dans la centrale.
Le Future Robotics Technology Center (FuRo), faisant partie de l’Institut de Technologie de Chiba, a présenté les nouvelles versions de Quince, dénommées Quince 2 et Quince 3, qui devraient être utilisées dès la fin février 2012. Quince 2 intégre un échantillonneur de poussière ou de particules ultra-fines, alors que Quince 3 dispose d’un scanner tridimensionnel. Les deux robots ont néanmoins une taille identique et un aspect similaire (les dimensions exactes n’ont pas été rendues publiques).
Pour éviter le même problème que Quince, les deux robots sont capables de communiquer entre eux sans fil. En cas de rupture du câble de communication, le robot n’est donc pas « perdu ». De plus, le câble de communication s’enroule et se déroule automatiquement, évitant ainsi qu’il ne traîne à terre. Un certain nombre de capteurs ont également été ajoutés : capteurs de radioactivité ambiante, de température et d’humidité.
Comme leur prédécesseur, ces deux robots peuvent se déplacer sur des gravats, mais aussi monter ou descendre des escaliers.
Eiji Koyanagi, le développeur en chef de ces robots, a dit travailler également sur d’autres types de robots pouvant aider aux opérations sur la centrale. L’un de ces robots en préparation pourrait porter une caméra à environ 4 mètres de haut, afin de prendre des photographies de machines placées en hauteur. Un autre sera en mesure de porter une gamma-caméra de 200 kg.
(Source : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/69026.htm / Crédit vidéo : robonable1)
A lire aussi :
Fukushima : des robots dans les réacteurs, et en vidéo
Un robot chinois précieux dans la gestion des accidents nucléaires
Un robot sphérique pour lutter contre les fuites radioactives
Cet article se trouve dans le dossier :
Les Smart grids en 2019 : où en est-on ?
- Les Smart grids entre laboratoire et déploiement à grande échelle
- Énergie : la Blockchain, solution miracle ?
- Deux exemples d’utilisation de la Blockchain portés par un fournisseur d’énergie