En 2011, retrouvez chaque mois l’actualité détaillée des secteurs Informatique/Electronique/Télécoms. Business, recherche, innovations, marché… à l’international ou au niveau français, la rédaction fait le point sur les faits marquants du mois écoulé. En avril, la fidélisqation sur smartphones, l'infogérance, un zoom sur le Japon...
Scanbucks réinvente la fidélisation
C’est l’histoire de deux jeunes Geeks et globe-trotters, qui se sont inspirés à travers leurs voyages de différents modèles économiques sur Smartphones, et plus particulièrement de modèles d’ores et déjà éprouvés outre-Atlantique. Véritables pionniers, Eliott Reilhac & Pierre Maréchal se lancent dans l’aventure en septembre 2009 en fondant la société Distribeo, dès leurs diplômes obtenus. Ils créent ainsi la première solution d’aide à l’achat de vins sur mobile (présentation, prix, conseils) accessible dans les magasins Franprix et Casinos.
Fort de ce premier succès et partant du constat que faire ses courses en grande surface est plutôt laborieux, ils décident de lancer un service mobile intitulé Scanbucks, qui ne connait aucun équivalent en Europe.
Cette nouvelle applications mobile téléchargeable gratuitement sur l’App Store d’Apple via un iPhone 3Gs ou 4G et bientôt sur l’ensemble des Smartphones Androïd, offre aux consommateurs la possibilité de cumuler des points, appelés scanbucks, et de les convertir à leur guise, en cadeaux ou en dotations caritatives. Critères importants : la cumulation de points se fait sans aucune obligation d’achat des produits partenaires et fonctionne sans inscription.
Après avoir téléchargé l’application, les consommateurs sont géo-localisés et scannent le code-barres des produits référencés sur le « tableau de chasse » du supermarché via leur Smartphone. Scanner les produits leurs permettent de cumuler des points dans plus de 10 000 points de vente en France et d’avoir accès à des jeux bonus. En terme de valeur, un parcours de course représente aujourd’hui 23 scans et 177 scanbucks, ce qui correspond par exemple à une chanson téléchargeable gratuitement sur Amazon.
Depuis son lancement début mars 2011, l’application Scanbucks suscite un véritable engouement auprès des consommateurs et compte aujourd’hui 85 000 téléchargements et 200 000 scans réalisés en France.
Avec Scanbucks, les grandes surfaces deviennent des terrains de jeux où le consommateur est invité à participer à une véritable chasse aux trésors. L’idée première de cette innovation est de dépoussiérer les habitudes de consommation et d’imaginer une application mobile rendant les courses dans les grandes surfaces amusantes et attractives. Au-delà de l’émergence d’une nouvelle tendance de consommation, l’application vise à fidéliser, à faire découvrir de nouveaux produits, à accroître la visibilité d’une marque et finalement à augmenter les ventes mais toujours de manière ludique.
D+S GmbH choisit Atos Origin pour l’infogérance de ses systèmes informatiques
D+S communication center management GmbH (D+S CCM), fournisseur majeur de solutions pour la gestion des contacts client, a décidé de nouer un partenariat d’infogérance informatique avec Atos Origin. Selon les termes de cet accord d’une durée de 10 ans, 50 personnes seront transférées de D+S solutions GmbH vers la société internationale de services informatiques Atos Origin.
Le périmètre couvert par cet accord d’infogérance comprend les opérations des data centers et des infrastructures, ainsi que les services réseau et bureautique. Atos Origin sera également responsable de la gestion des applications. « En confiant l’infogérance de la totalité de nos services informatiques à Atos Origin, nous poursuivons trois objectifs, » a commenté Mario Bethune-Steck, PDG de D+S ccm. « Nous souhaitons anticiper et préparer nos services informatiques pour le futur, tout en augmentant nos performances et notre flexibilité. Dans le même temps, nous devons nous assurer que nous répondons aux exigences rigoureuses de conformité au sein de notre secteur. » En externalisant l’intégralité de ses opérations informatiques, D+S fait preuve d’innovation dans le secteur des centres d’appel.
Atos Origin et D+S ont conclu cet accord d’infogérance après seulement quatre mois de négociations. « Le secteur des communications est un secteur en rapide évolution. Au cours de la phase de négociation, nous souhaitions montrer notre capacité à être un prestataire de services flexible, rapide et fiable pour D+S dans la durée. » a commenté Winfried Holz, PDG d’Atos Origin Allemagne & CEMA. « Nous pouvons également fournir l’expérience requise en matière de gestion de la conformité. »
À propos de D+S GmbH
D+S communication center management GmbH est un fournisseur majeur de services de centres de communication en Allemagne et gère des centres de services, en se concentrant d’un point de vue technologique sur le dialogue client multicanal et l’exécution des processus de bout en bout. Plus de 4.500 conseillers clientèle spécifiquement qualifiés mènent un dialogue multimédia avec plusieurs millions de clients privés pour le compte de grandes sociétés de télécommunications, de fournisseurs de services Internet, de services publics et de services financiers. D+S communication center management GmbH (D+S CCM) est une filiale 100 % de D+S europe AG, le plus grand fournisseur allemand de solutions pour le commerce électronique de bout en bout et de gestion des contacts client.
Creaform lance son nouveau module logiciel de mesure dynamique VXtrack dans le cadre de CONTROL 2011
Creaform, chef de file en technologies de mesure optique portables 3D et en services d’ingénierie 3D, lance son module logiciel de mesure dynamique VXtrack dans le cadre de la 25e édition du salon commercial sur l’assurance qualité CONTROL, qui se tient en ce moment à Stuttgart, en Allemagne jusqu’au 6 mai (hall 5, stand 5108).
Lorsqu’on associe le module VXtrack au capteur optique à double caméra C-Track, il est possible de mesurer des positions et des orientations dans l’espace en simultané, en continu et avec grande précision. Combiné à la machine de mesure des coordonnées portable sans bras HandyPROBE, il s’agit d’une solution de mesure 3D portable complète qui sert aussi bien à l’inspection de pièces par palpage qu’à la mesure dynamique.
Ses applications sont nombreuses et incluent l’étalonnage et le guidage de robot, le suivi de processus d’assemblage complexes, la compensation en temps réel d’erreurs de machines d’usinage et le suivi de déformations pendant des phases de test. VXtrack s’avère utile dans diverses industries, dont l’aérospatiale, l’automobile, la robotique, la biomécanique et les essais non destructifs.
La technologie TRUaccuracy garantit la meilleure précision du laboratoire à l’usine et la mesure simultanée d’un ensemble des réflecteurs permet une meilleure précision des 6 degrés de liberté.
VXtrack offre une cadence de mesure allant jusqu’à 24 000 points 3D/seconde avec suréchantillonnage, un volume de mesure extensible, l’affichage des courbes en temps réel, un API pour interfaçage avec des applications tierces ainsi qu’une fonction de synchronisation de l’acquisition par un signal externe de déclenchement
Zoom sur le Japon
Un robot travaillant en milieu radioactif
L’IRS (Institut International des Systèmes de Secours), une organisation à but non-lucratif basée au Japon et rassemblant des universités et des entreprises, a dévoilé le 6 avril un nouveau robot pilotable à distance capable de réaliser des tâches dans des milieux à hautes radiations.
Ce robot nommé Quince, développé pendant 5 ans grâce à un projet de recherche lancé par le METI (Ministère de l’Industrie) en 2006, n’était à la base qu’un robot de recherche devant se déplacer dans les bâtiments s’étant effondrés à la suite d’un tremblement de terre. Cependant, la situation à la centrale de Fukushima 1 a amené l’équipe de développement du robot à modifier celui-ci pour le rendre résistants aux radiations. Pour cela, des experts en énergie nucléaire et en exploration spatiale ont donné leurs conseils.
Le robot est capable de mesurer des niveaux de radiations, de prendre des vidéos ainsi que d’effectuer des petits travaux simples à l’aide d’un bras. L’opérateur du robot peut contrôler la machine grâce aux images prises par l’intermédiaire d’une caméra montée sur celui-ci. L’utilisation de ce robot est très simple, une personne novice pouvant apprendre à s’en servir en seulement quelques jours, selon les développeurs. L’opérateur doit se trouver à une distance maximale de 2 km du robot pour pouvoir le manipuler.
23 robots de ce type seront mis à disposition par l’institut pour effectuer des travaux à la centrale de Fukushima 1, s’ajoutant aux robots envoyés par les Etats-Unis et la France pour assister aux opérations sur les zones trop fortement radioactives pour l’organisme.
En savoir plus : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66460.htm
Un nouveau dispositif électronique de prévention des catastrophes à venir en 2013
Le Ministère Japonais des Communications a annoncé vouloir lancer à l’automne 2013 un nouveau système permettant de prévenir, via des téléphones portables ou des systèmes de navigation automobile, les habitants de l’arrivée imminente d’une catastrophe.
D’après des estimations, seul un faible pourcentage de résidents des zones ayant reçu un ordre d’évacuation lors du séisme du 11 mars 2011 a réussi à se réfugier dans un endroit sûr. Le ministère a donc décidé que ce type d’information sur une catastrophe imminente devait atteindre les populations beaucoup plus rapidement. Pour cela, tous les moyens de communications disponibles doivent être utilisés, et non plus les seules télévisions et radios comme c’est le cas actuellement.
Les informations seront envoyées grâce à un nouveau service utilisant une fréquence radio libérée lors du passage complet de la télévision analogique à la télévision numérique, prévu pour juillet 2011. Ce nouveau service permettra d’envoyer des messages textes, des photographies ainsi que des messages vocaux. Leur réception sera assurée par des puces dédiées incluses dans les téléphones portables, les systèmes de navigation automobile ou encore les cadres photo numériques. Dans tous les cas, la priorité sera donnée aux informations sur d’éventuelles catastrophes.
Pour s’occuper de ce nouveau service, une entreprise sera probablement créée. La direction sera prise par un conglomérat d’entités et d’entreprises telles que la NHK ou Tokyo FM Broadcasting Company.
En savoir plus : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66459.htm
Une technique de traçabilité d’un fruit ou d’un légume par une simple photo
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66298.htm
NEC Corporation a développé une nouvelle technologie permettant, en utilisant les particularités de la surface d’un fruit ou d’un légume, de l’identifier parmi d’autres (de la même variété) et de le tracer.
Pour cette nouvelle technologie, NEC a utilisé deux fonctions déjà développées par ailleurs : celle de lecture des empreintes digitales et celle de reconnaissance faciale. Elles sont reprises à deux fins distinctes : la première permet d’extraire les caractéristiques d’un objet et de les comparer au contenu d’une base de données. La seconde est capable de faire abstraction de l’orientation de l’objet pour l’identifier (il est possible de corriger une inclinaison d’environ 20 degrés).
La reconnaissance d’un fruit ou d’un légume se fait selon un schéma précis. Tout d’abord, l’utilisateur prend une photo de l’élément à identifier. Les caractéristiques de celui-ci (points, angles, lignes, motifs…) sont extraites et enregistrées en tant que données. Puis intervient la phase d’identification elle-même : lorsqu’une seconde photo de cet objet est prise, l’orientation est ajustée et les mêmes caractéristiques sont extraites. Celles-ci sont ensuite comparées avec celles obtenues lors du premier passage, et si elles sont jugées ressemblantes, les objets sont dits identiques.
Actuellement, les fruits et légumes sont identifiés grâce à l’utilisation de puces RFID ou de code-barres, mais ces méthodes ne relevant que d’une simple apposition au produit, il existe une possibilité d’erreur voire de tromperie. L’utilisation d’une méthode d’identification basée sur des informations purement biologiques rend la falsification nettement plus difficile, et si coûteuse qu’elle n’en vaut pas le coup, selon NEC. De plus, un téléphone portable ou un appareil photo suffit à prendre une photo, rendant alors le coût de l’identification bien plus faible que dans le cas de l’utilisation de lecteurs de codes-barres par exemple.
NEC a testé cette technologie avec 1 800 melons (les melons ayant des motifs clairs et larges et leur aspect ne changeant que peu, même après leur transport). Les expériences indiquent que la possibilité d’avoir un melon avec des caractéristiques identiques à un autre melon est de 0,0001% et que celle de se tromper lors de l’identification d’un melon n’est que de 0,4 %.
NEC compte désormais effectuer des tests avec d’autres fruits et légumes ainsi qu’avec d’autres produits de l’élevage et de la pêche. La société envisage par ailleurs de créer un service de traçabilité qui stockerait dans le nuage des images prises lors de la production de fruits et légumes et permettrait aux consommateurs de vérifier directement en magasin la provenance de leur achat. La commercialisation du système est prévue dans quelques années.
En savoir plus : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/66298.htm
Par S.B
LES BILANS
Bilan Informatique / Electronique / Télécoms de mars
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