A l’international, 2011 redémarre à toute vitesse
Aux Etats-Unis, à l’occasion de la réception par Barack Obama du président chinois Hu Jintao, la compagnie d’énergie américaine Duke Energy et le groupe chinois ENN Group ont convenu de développer ensemble des « cités vertes » en Chine et aux Etats-Unis, illustrant les débuts d’une coopération entre les deux pays dans les cleantech qui ne se passe pas sans heurts. L’enjeu est crucial : la Chine a annoncé vouloir investir des centaines de milliards de dollars dans les énergies renouvelables, et son marché s’annonce colossal. Mais à côté de cette unité apparente se cache un véritable bras de fer : Washington veut freiner le protectionnisme chinois mais aussi se protéger contre l’arrivée massive d’éoliennes et de panneaux solaires chinois bon marché sur son sol. Pékin, de son côté, veut exactement le contraire.
Les énergies renouvelables concentrent l’innovation
Sur le continent américain toujours, les énergies renouvelables font le buzz en ce début 2011. Ainsi, c’est la compagnie aérienne brésilienne TAM Airlines, en partenariat avec Airbus, qui vient d’effectuer un premier vol d’une durée de 45 minutes sur un A320, équipé de réacteurs CFM56 alimentés par un biocarburant à base de Jatropha, un carburant composé pour moitié de biocarburant issu du Jatropha, une plante originaire du Brésil, l’autre moitié étant du kérosène aéronautique classique. Les études ont montré que l’utilisation de biocarburants aéronautiques fabriqués à partir de ce végétal pourrait réduire l’empreinte carbone globale du secteur de près de 80% par rapport au kérosène classique issu du pétrole. « Ce vol expérimental vient matérialiser la participation de TAM Airlines à un vaste projet dont le but est de développer la chaîne de production de biocarburant renouvelable élaboré à partir de la biomasse végétale, et créer une plate-forme brésilienne pour un biocarburant aéronautique durable », a déclaré Libano Barroso, Président de TAM Airlines.
L’Europe ignore t-elle son potentiel ?
Au niveau européen, c’est un rapport (réalisé par le Marine Board / ESF) sur les biotechnologies marines et leur potentiel au niveau continental qui interpelle. En effet, selon ce rapport, l’Europe pourrait être leader, au niveau mondial, en matière de biotechnologies marines.
En effet, les biotechnologies marines représentent actuellement un marché de 2,8 milliards d’euros à l’échelle mondiale, et pourraient potentiellement croître de 12 % par an si industriels et universitaires collaborent.
Depuis la fin des années 1990, des économistes cherchent à mesurer la valeur économique de la biodiversité ou des services écosystémiques rendus par cette diversité. La pêche étant une filière économiquement importante, les relations de la biodiversité marine à la pêche ont fait l’objet de nombreuses analyses économiques. Les auteurs ont conclu « que la perte de la biodiversité marine porte de plus en plus atteinte à la capacité des océans à fournir de la nourriture, maintenir la qualité de l’eau, et à se remettre des perturbations qu’il subit. Pourtant, les données disponibles suggèrent que – à ce point – ces tendances sont encore réversibles ».
Selon le rapport, à partir des ressources existantes, les biotechnologues marins sont capables de développer de nouveaux produits et services pouvant contribuer à une meilleure appréhension de futurs défis, tels que des ressources durables en nourriture et en énergie, le développement de nouveaux produits pharmaceutiques, et l’approvisionnement en nouveaux matériaux et procédés industriels : micro-algues pour le carburant, bio-polymères, bio-matériaux… Le rapport énumère les actions nécessaires comme suit :
- Le développement de nouvelles stratégies de recherche et de programme de biotechnologies marines, cohérent aussi bien au niveau national et régional qu’au niveau européen ;
- L’amélioration des technologies de transfert dans le but de renforcer la collaboration entre recherche universitaire et industrie ;
- La garantie d’un accès juste et équitable aux ressources génétiques marines en support à l’innovation européenne de plus en plus importante dans ce secteur ;
- La création d’une identité plus forte et le besoin de communiquer pour accroître la sensibilisation aux recherches sur les biotechnologies marines européennes.
Finance et climat : il est temps de se parler
Autre information surprenante, quoique : la disponibilité et l’accès à l’information sur le changement climatique demeurent insuffisants pour la plupart des principaux établissements financiers du monde. Une toute nouvelle étude réalisée par le Groupe de travail sur les changements climatiques du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et un institut allemand, le Sustainable Business Institute (SBI), en partenariat avec le ministère allemand de l’éducation et de la recherche, vient de démontrer que la disponibilité et l’accès à l’information sur le changement climatique demeurent insuffisants pour la plupart des principaux établissements financiers du monde. Les résultats de cette étude, compilés dans un rapport rendu public mardi et menée auprès de plus de 60 institutions financières des pays développés ou en développement, mettent en avant l’intérêt croissant de ces organismes, et des compagnies d’assurance, pour les secteurs liés à la protection de l’environnement et au changement climatique, et la nécessité pour elles d’être mieux informées sur les impacts physiques et économiques des évolutions climatiques, peut on lire dans un communiqué de presse. Paul Clements-Hunt, chef de l’Initiative financière du PNUE et l’un des auteurs du rapport, explique : « Jusqu’à présent, le rôle clé que les institutions financières du secteur privé et leurs dirigeants peuvent jouer pour accroître la résilience au changement climatique des économies et des sociétés a été, au mieux, négligé. La réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux effets inévitables au réchauffement climatique doivent pourtant aller de pair si nous voulons relever le défi climatique actuel. Cette étude est une première étape, pour que les institutions financières puissent commencer à jouer leur rôle plus important dans l’accélération du passage à une économie verte, résistante au climat ».
Renault, la DCNS… de grandes résolutions pour 2011
Bien sûr, l’actualité de ce mois de janvier en France concerne Renault, et les accusations d’espionnage portées par le constructeur français… Selon les informations parues dans la presse, l’espionnage concernerait notamment les nouvelle batteries développées par Renault. La firme au losange a évoqué, en ce début d’année, le développement de toutes nouvelles batteries, « utilisables à la maison ». En effet, Le Pdg de l’alliance automobile Renault-Nissan, Carlos Ghosn, a affirmé qu’une batterie rechargeable de voiture électrique pouvait servir au-delà de la durée de vie du véhicule, afin de stocker et fournir de l’énergie à usage domestique. Selon le Pdg, la durée de vie de la batterie est un faux problème, car « elle va à peu près au-delà de celle de la voiture », a-t-il expliqué devant des journalistes, évoquant une longévité d’une dizaine d’années, soit une existence plus longue que la durée d’utilisation moyenne d’une voiture.
Parallèlement, le japonais Nissan, partenaire de Renault, a commencé à livrer son modèle tout électrique Leaf aux États-Unis et au Japon, avant l’Europe début 2011. L’assemblage de la Leaf devrait en outre démarrer à Smyrna (Tennessee, États-Unis) à la fin 2012 et à Sunderland (Angleterre) au début 2013. Le constructeur nippon a enregistré 6.000 pré-commandes au Japon et 20.000 aux États-Unis.
Des sous-marins nucléaires au nucléaire sous-marin ?
Un autre secteur industriel important en France, celui de la marine : DNCS, leader européen du naval de défense, a créé l’événement en ce mois de janvier en présentant largement à la presse écrite et audiovisuelle son spectaculaire projet de centrale nucléaire sous-marine de petite capacité, Flexblue. La technologie Flexblue était développée dans le plus grand secret depuis quelques années par DCNS. La voilà aujourd’hui portée en pleine lumière par Patrick Boissier qui a déclaré : « Flexible Energy Blue, comme la mer et l’énergie, est un concept sans équivalent sur le marché qui permet d’apporter une source d’énergie sûre, continue, compétitive, qui n’émet pas de CO2, modulaire, un concept qui n’aurait pas d’impact sur le paysage et accessible par la plupart des pays ». Il s’agit d’un concept qui intègre des technologies déjà bien connues et parfaitement maîtrisées par la DCNS qui a construit les chaufferies des sous-marins nucléaires français et du porte-avions Charles de Gaulle. » Sous-marins nucléaires, porte-avions, nous avons monté 18 centrales nucléaires ! « , explique Patrick Boissier. Flexblue utilise donc toutes les technologies éprouvées existant déjà chez DCNS, ne nécessitant pas de lourds investissements, ce qui devrait en toute logique permettre d’obtenir un produit capable de fournir de l’électricité à un coût compétitif. Affaire à suivre donc…
Juridique : poids-lourds encore plus lourds et obligations des DPE
Les infos juridiques : Promis cet été aux agriculteurs, le décret autorisant la circulation des 44 tonnes, contre 40 actuellement, est paru ce 18 janvier au Journal Officiel. La mesure sera généralisée aux autres secteurs fin 2012 dès la mise en place de l’écoredevance poids lourds. Annoncé fin avril 2010 par le Président Nicolas Sarkozy, suite à la manifestation des céréaliers à Paris, le passage de 40 à 44 tonnes des poids lourds vise à soutenir « la compétitivité des exploitations agricoles », avait alors expliqué le chef de l’Etat : « Cela aura un double effet : réduire les émissions des gaz à effet de serre et apporter un gain de productivité de 11 % sur le prix des matières premières agricoles. C’est 80 millions d’euros par an pour ces filières ». Rappelons que les émissions de GES des poids lourds restent toujours 10 à 100 fois plus élevées par rapport à un transport par mode ferroviaire ou fluvial. La fédération France nature environnement (FNE) a de nouveau dénoncé une mesure anti-Grenelle au profit des lobbies agro-alimentaires et routiers. Elle a réaffirmé son opposition à la généralisation des 44 tonnes qui, selon elle, ne favorise pas le report modal et craint une porte ouvert laissée aux méga-camions de 60 tonnes alors que le gouvernement avait fin juillet 2009 reculé sur leur expérimentation.
Autre obligation en ce début 2011, Toutes les annonces immobilières, y compris celles des particuliers, devront afficher les résultats du diagnostic de performance énergétique (DPE) à partir du 1er janvier 2011 et le non-respect de cette obligation nouvelle sera passible de sanctions judiciaires. « C’est une vraie révolution pour le marché immobilier car cette « valeur verte » va être un élément de négociation du prix de vente et inciter à faire des travaux d’économie d’énergie », a affirmé le secrétaire d’État au Logement Benoist Apparu. Pour le ministre de l’Écologie, Jean-Louis Borloo, cette mesure « est plus importante que le » bonus-malus écologique » pour les voitures » en raison de l’importance de l’investissement lors d’un achat immobilier et du montant des dépenses énergétiques des ménages. Cette obligation d’affichage, instituée par la loi Grenelle 2 de juillet, « s’applique à tous les biens immobiliers au moment des ventes et des locations, lorsqu’ils sont soumis à l’obligation de réaliser un DPE à compter du 1er janvier 2011 », indique le projet de décret présenté en conseil des ministres.
Des contrats pour les bioénergies…
Global Bioenergies est aujourd’hui l’une des rares entreprises au monde, et la seule en Europe, à développer un procédé de conversion de ressources renouvelables en hydrocarbures. Après avoir franchi avec succès les premières étapes du développement de son procédé de bioproduction d’isobutylène, cette entreprise poursuit l’optimisation du rendement de son procédé, tout en se préparant à mener des tests sur des installations pilote. Parallèlement, Global Bioenergies cherche à répliquer ce succès aux autres molécules de la familles des alcènes gazeux (propylène, éthylène, butylène linéaire …), les molécules centrales de la pétrochimie, provenant aujourd’hui exclusivement du pétrole.
Le 14 décembre dernier, Global Bioenergies a annoncé la signature avec un industriel américain d’un premier contrat portant sur une application particulière de son procédé de bioproduction d’hydrocarbures gazeux. Un premier résultat commercial qui valide la stratégie commerciale mise en place par cette entreprise qui prévoit l’établissement d’accords de licence spécifiques par applications. « La concession en amont de droits futurs sur nos procédés contribue à leur financement et permet d’en accélérer le développement. De tels accords représentent une bonne opportunité pour les industriels qui obtiennent des droits dans des conditions privilégiées en prenant part au risque de l’industrialisation. Nous prévoyons de signer plusieurs nouveaux accords industriels dès 2011 », a expliqué Marc Delcourt.
Zoom sur l’Allemagne
Chaque mois, les bilans thématiques d’IT vous proposent de découvrir comment nos voisins européens appréhendent les problématiques liées aux énergies renouvelables, notamment en termes de recherche. Ce mois-ci l’Allemagne, un exemple à suivre en termes d’investissements, de prise de conscience et d’implication étatique.
DESERTEC, quand la folie des grandeurs devient réalité
A l’étude depuis plusieurs années, le projet mondial DESERTEC, dans lequel ce sont investis de grands industriels allemands, vise à capturer l’énergie solaire et éolienne des déserts. Actuellement, DESERTEC s’intéresse à l’Afrique du Nord et au Moyen-Orient. L’électricité générée sera transportée via des lignes à haute tension ou des câbles sous-marins. Cependant, les chercheurs ajoutent que les câbles, systèmes et composants utilisés actuellement devront être adaptés au futur environnement de production. Le but est de s’assurer que les consommateurs reçoivent l’électricité d’une manière fiable, et avec le moins de pertes possibles. C’est pour cela qu’une équipe de recherche allemande étudie plusieurs solutions et travaille sur des composants capables de convertir l’énergie électrique avec un rendement élevé. L’équipe signale que l’on utilise de plus en plus le courant continu pour transporter l’énergie à plus de 500 kilomètres ou pour des câbles sous-marins. En effet, cette méthode assure une tension constante et une faible consommation, avec des pertes maximales de 7% à longue distance contre 40 % en courant alternatif. C’est en tout cas une voie de recherche essentielle pour mener à bien ce projet un peu fou, mais qui ne cesse de prendre une forme de plus en plus concrète.
Conscient de l’importance de projets comme DESERTEC, le Ministre fédéral de l’Environnement, Norbert Röttgen, soutient vivement la recherche sur les énergies renouvelables et augmente ainsi pour 2011 le budget dans ce domaine. « Afin de renforcer les énergies renouvelables, les entreprises et les scientifiques doivent plus s’investir dans la recherche et le développement. Pour ce faire, ils peuvent compter sur le ministère fédéral de l’environnement : nous allons augmenter de manière significative notre financement dans la recherche ». En 2010, près de 120 millions d’euros ont été attribués à ce champ d’étude ; en 2011 les fonds disponibles sont d’ores et déjà de 128 millions d’euros. Les 184 nouveaux projets de recherche prévus concernent l’énergie éolienne, en particulier en mer, et l’énergie photovoltaïque (PV) en vue de réduire les coûts et d’améliorer son efficacité.
Las Allemands champions de l’investissement durable
En terme de recherche pure et d’innovation l’information de ce mois de janvier concerne les biocarburants… et les algues. En effet, les micro-algues constituent un enjeu d’avenir pour la production de biomasse et de biocarburants. Conscientes de l’intérêt de cette technologie, la France et l’Allemagne intensifient actuellement leurs efforts de R&D dans le domaine des algocarburants. Une mission d’experts français en Allemagne a été l’occasion de faire un tour d’horizon des principales initiatives allemandes ainsi que d’établir les bases d’éventuelles collaborations franco-allemandes au niveau de ce secteur d’innovation technologique. Ce document offre une analyse de l’approche allemande en matière de recherche sur les micro-algues en s’intéressant particulièrement aux études fondamentales sur leur biologie, aux développements technologiques liés à la construction de photobioréacteurs et aux premières applications industrielles. Il permet de faire un état des lieux des perspectives de la recherche sur les micro-algues qui devraient être renforcées en Allemagne dans les prochaines années.
Le congrès annuel E-Energy a été inauguré le 11 janvier 2011 à Berlin par le Ministre fédéral pour l’économie et la technologie, Rainer Brüderle. Cette manifestation, qui s’est tenue sur deux journées, a rassemblé plus de 300 experts de l’industrie, du monde de la recherche et de la société civile. Un des thèmes centraux a été la mise en place de réseaux intelligents (Smart Grids) en Allemagne. Grâce à l’utilisation des technologies d’information et de communication (TIC), la demande énergétique pourra être assurée à l’aide de sources d’énergie renouvelables et décentralisées. Les différentes utilisations possibles sont développées et testées dans 6 régions modèles E-Energy, avec chacune un accent technologique spécifique. Ces Smart-Grids sont à la fois une priorité pour la stratégie TIC et pour le concept énergétique du gouvernement. voici les six projets menés en régions :
- La ville modèle de Mannheim : 200 utilisateurs ont la possibilité de participer aux tests des nouveaux moyens d’approvisionnement électrique. Depuis fin 2010, les ménages tests on a leur disposition un « majordome énergétique » qui est un système de gestion énergétique intelligent. Grâce au contrôle de leur consommation, les ménages font des économies et contribuent à la préservation des ressources énergétiques et de l’environnement ;
- La région modèle eTelligence de Cuxhaven : Elle rassemble de gros consommateurs énergétiques industriels et communaux. Par exemple des entrepôts frigorifiques (40 000 présents en Allemagne) et les piscines s’alimentent en énergie seulement aux moments où les éoliennes sont en fonction. Ils agissent ainsi comme des tampons pour le réseau en absorbant l’excès de courant ;
- La région modèle MeRegio de Karlsruhe/Stuttgart : Elle a décidé de focaliser ses efforts sur la minimisation des émissions. Une expérience est menée auprès de 1 000 clients afin de comparer les productions et besoins dans les plus petites cellules, c.à.d. les maisons ou les commerces. Le projet a déjà permis de se rendre compte que les utilisateurs sont très intéressés et prêts à accepter de nouvelles offres permettant d’adapter leur consommation ;
- La région modèle régénérative du Harz : Un nouveau système de prévision solaire et éolien a été mis en place. Il doit permettre à un grand nombre d’installations de production d’électricité et d’énergie décentralisées de s’adapter de manière optimale à la consommation ;
- La région modèle E-DeMa Rhin-Ruhr : 20 microcentrales de cogénération ont été installées. En cas de besoin elles peuvent servir de petites centrales de production. Au sein de la place de marché E-DeMa, les opérateurs peuvent gagner de l’argent frais pour leur installation. Près de 1 000 accès TIC permettent aux opérateurs de participer activement aux échanges. Les clients actuels deviennent grâce à E-DeMa des « prosommateur », c.à.d. à la fois des producteurs et des consommateurs ;
- La région modèle SmartWatts d’Aix-la-Chapelle (Rhénanie du Nord Westphalie) : le projet constitue un exemple d’organisation de l’approvisionnement communal. A l’aide de compteurs électriques intelligents, près de 500 consommateurs ont la possibilité de connaître la provenance et le coût de leur électricité. Chaque utilisateur peut alors optimiser sa consommation.
Par S.B
Sources : ADEME, CNRS, Bulletins électroniques, www.gouv.fr