Un doublement de la production d’énergies renouvelables en douze ans : c’est ce qu’a annoncé jeudi dernier Jean-louis Borloo, le ministre de l’Ecologie, lors de la présentation du programme des infrastructures énergétiques de la France. Elle devrait croître de 50 % d’ici à 2012 et de 120% d’ici à 2020. Elle représentera alors 23 % de la consommation énergétique du pays. Explications.
L’évolution de la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie, annoncée par Jean-Louis Borloo, s’illustre dans la courbe présentée ci-dessous :Ensuite, voici résumées de façon très synthétique ces annonces qui s’inscrivent dans le cadre des objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement et le Paquet climat énergie européen :Production de chaleur par filière en 2020 (avec le chiffre 2006) :
Biomasse : 15 millions de tonnes équivalent pétrole (contre 8,8 millions en 2006)
Géothermie : 2,3 millions (0,4 en 2006)
Solaire : 0,9 million (0 en 2006)
Déchets : 0,9 million (0,4 en 2006)
Biogaz : 0,6 million (contre 0 en 2006)
Soit un total de 19,7 millions de tep (contre 9,7 millions en 2006).Production d’électricité par filière en 2020 (avec le chiffre 2006) :
Hydraulique : 5,4 millions de tonnes équivalent pétrole (5,2 en 2006)
Eolien terrestre : 3,6 millions (0,2 en 2006)
Eolien en mer : 1,4 million (0 en 2006)
Biomasse : 1,4 million (0,2 en 2006)
Solaire photovoltaïque : 0,5 million (0 en 2006)
Autres (géothermie, énergies marines ) : 0,1 million (0 en 2006)
Soit un total de 12,5 millions de tep (contre 5,6 millions en 2006).Les chiffres de progression annoncés par le ministère sont spectaculaires : multiplication par deux de la production pour le bois-énergie, par six pour la géothermie et par 400 pour le photovoltaïque. Des croissances spectaculaires à relativiser malgré tout car la France part d’un niveau assez bas dans la plupart des filières.Accéder à l’intégralité du dossier du ministère de l’Ecologie ici
Il y a bien mieux à faire avec les finances des Français que d’alimenter les rentiers des ENR.
La part de la CSPE relative aux ENR électriques intermittentes sera en 2017 supérieure à 7 Mds d’€.
1 milliard d’e d’aides à la rénovation énergétique permet des économies durables d’énergie.
Les ENR i avec leur surcoût évincent les dépenses de rénovation énergétique sérieuse.
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