« Quant ils seront pleinement opérationnels en 2020, ces réacteurs vont générer 25% des besoins en électricité des Emirats arabes unis », a déclaré le Pdg de l’Emirates Nuclear Energy Corp (ENEC), Mohamed al-Hammadi, lors d’un forum sur l’énergie à Abou Dhabi.
M. Hammadi a indiqué que le premier réacteur, réalisé à 61%, entrera en production en 2017. Les travaux sont en cours pour la construction des deuxième et troisième réacteurs pour une entrée en service en 2018 et 2019, tandis que le site du quatrième est en cours de préparation, a-t-il ajouté.
Un consortium international conduit par la Korea Electric Power Corp avait remporté en décembre 2009 un contrat de 20,4 milliards de dollars pour la construction de quatre réacteurs de 1.400 mégawatts chacun à Baraka, à l’ouest d’Abou Dhabi. Ce contrat, le plus gros jamais remporté par la Corée du sud à l’étranger, associe des firmes comme Samsung, Hyundai et Doosan Heavy Industries.
M. Hammadi a indiqué qu’ENEC avait conclu un contrat de trois milliards de dollars avec des firmes internationales pour approvisionner les réacteurs en matériaux nucléaires pendant 15 ans.
En outre, a-t-il précisé, 5% des besoins en électricité des Emirats seront fournis par des sources d’énergie renouvelables d’ici à 2020, aidant le pays à réduire de 12 millions de tonnes ses émissions de CO2 d’ici 2020.
En mars 2013, les Emirats avaient inauguré Shams-1, la plus grande centrale d’énergie solaire à concentration mise en service au monde, devant alimenter quelque 20.000 domiciles en électricité.
Les Emirats ont d’importantes réserves pétrolières et produisent 2,8 millions de barils par jour.
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