Une étude centrée sur les méthodes de recherche de nourriture des fourmis les compare aux robots d’indexation.
Les web crawler seraient les ouvriers du roi Google. La seule fonction de ces robots est de parcourir le monde, de lien en lien, et de collecter des ressources que sont les pages, les images, les vidéos… Cette récolte permet ensuite à Google d’indexer les pages du web. Cette façon de travailler n’est pas nouvelle. C’est ainsi que les fourmis recherchent la nourriture ramenée à la fourmilière.
Un article paru dans les Proceedings of the national academy of science of the United States of America met en evidence cette similarité. Les fourmis partent explorer leur environnement de façon aléatoire. Dès que l’une d’entre elles découvre de la nourriture, elle rentre au bercail, laissant sur sa route des phéromones qui permettront à ses collègues de rallier la source. Ainsi, d’autres fourmis vont se diriger vers le lieu où est situé l’aliment, chaque passage renforçant la visibilité de l’itinéraire. En parallèle, le chemin est optimisé par les fourmis. De la même façon, les robots d’indexation se promènent sur la toile et « […] utilisent des centaines de signaux pour trouver la réponse la plus efficace et précise à toute requête, comme la colonie de fourmis s’organise rapidement pour trouver le chemin le plus efficace pour aller à une source de nourriture, une fois qu’elle a été découverte » décrypte Jurgen Kurths, co-auteur de l’étude, dans The Independant. Ce dernier n’hésite pas à qualifier le fonctionnement collectif des fourmis comme meilleur que celui des robots de Google. Le géant américain appréciera.
Par Audrey Loubens
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