Le géant américain travaille sur des lentilles capables de mesurer le taux de sucre.
Et si l’on mesurait le taux de sucre non plus dans le sang mais dans les larmes ? Une hypothèse en laquelle croit Babak Parviz, spécialiste des bionanotechnologies et de l’optique, qui a même déjà mis au point plusieurs prototypes. Si la technologie n’est pas encore prête, un géant américain a décidé d’investir, il s’agit de Google. « Nous espérons que cela pourra un jour apporter aux diabétiques un nouveau moyen de gérer leur maladie» justifie Google. Aidé de Brian Otis, le chercheur iranien s’active désormais au sein du très secret Google X Lab. Sa technologie repose sur l’utilisation d’une puce reliée à un capteur de glucose miniature. Les informations mesurées pourraient être transmises via une antenne radiofréquence. L’ensemble est maintenu entre deux couches de matériaux et le tout serait incorporé dans des lentilles portées par le patient diabétique.
Avant d’être commercialisées, ces lentilles intelligentes devront toutefois connaître certaines améliorations et présenter des garanties de biocompatibilité, notamment si les lentilles sont portées en continue. Par exemple, le délai de détection des pics de sucre puisque le taux de glucose des larmes s’élève avec un délai de plusieurs minutes après l’élévation dans le sang. Ce décalage nécessite d’être parfaitement connu sous peine de déclencher l’alerte trop tard. Les scientifiques ne nient pas l’ampleur du travail qu’il reste à accomplir avant d’obtenir le produit fini mais affirment avoir déjà achevé une grande partie des recherches médicales et être en discussion avec l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ainsi que différents éventuels partenaires dont le rôle serait de commercialiser le produit.
Ce projet récupéré par Google agace Microsoft. Non pas que ce dernier était particulièrement attaché à aider les diabétiques, mais plutôt parce que les lentilles connectées étaient à l’étude chez eux ! En effet, Babak Parviz avait présenté son système fin 2011, en partenariat avec l’équipe de Desney Tan de chez Microsoft Research. Depuis, l’Iranien a été débauché par Google et leur a parlé des lentilles connectées. Une démarche que Microsoft voit d’un mauvais œil…
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