Notre société a pris conscience tout récemment – à l’échelle de l’humanité – qu’elle hypothéquait son avenir collectif pour satisfaire son appétit de richesses individuelles.
Tant que nous n’étions que quelques centaines de millions d’habitants sur Terre à nous partager la majorité des richesses et à générer, par voie de conséquence, la majeure partie des pollutions anthropiques, l’équilibre – critiquable, certes – se maintenait.
Mais avec l’arrivée dans les dernières décennies de près de trois milliards d’individus qui prétendent – fort justement – à un niveau de consommation élevée, et avec les prospectives d’accroissement de la population mondiale dans les années à venir, la communauté internationale en appelle au développement durable pour permettre d’instaurer un nouvel équilibre, véritablement durable ou soutenable.
Cet équilibre doit reposer sur une utilisation raisonnée de nos ressources, quelles qu’elles fussent, dans la mesure où la notion de capacité de renouvellement de toute ressource est intimement assujettie à la vitesse de sa consommation. Ces notions déterminent donc en partie les fondements d’un développement durable défini par :
- un rythme de consommation des ressources renouvelables qui n’excède pas celui de leur capacité de régénération ;
- un rythme de consommation des ressources non renouvelables qui n’excède pas celui du développement de ressources de substitution ;
- une production de quantité de déchets et de pollution qui n’excède pas celle que peut absorber l’environnement.
Et ces notions de rythmes soutenables de consommation de ressources et de production de déchets se retrouvent en réalité dans l’approche holistique de l’écoconception qui vise à la réduction à la source des impacts environnementaux d’un produit ou d’un procédé.
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