13 Mars 1989 : l’Anglais Tim Berners-Lee – alors informaticien pour l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) – dessine le contour d’un système hypertexte permettant d’améliorer la diffusion des informations internes au CERN. Rejoint un an plus tard par son homologue belge Robert Cailliau, le projet va finalement mûrir et deviendra rapidement le « World Wide Web », notre bonne vieille toile dont les arcanes semblent si mystérieuses mais dont l’utilisation nous est, à tous, si naturelle.
Dans une séance de questions-réponses accordée la veille sur Reddit, un site web communautaire, l’informaticien désormais anobli par la Reine en a profité pour jeter un œil tendre sur le chemin parcouru : « 25 ans plus tard, je suis stupéfait devant les nombreuses choses que nous sommes parvenus à accomplir, transformant notre manière de communiquer, de partager et de créer ». Rappelant que le système WWW a failli être baptisé « The Mine of Information », « The Mesh » (« le réseau ») ou encore « The Information Mine » – dont l’acronyme n’est autre que… son prénom, TIM, il s’est également prononcé sur le sort d’Edward Snowden, l’informaticien à l’origine des fuites concernant certains programmes de surveillance de masse américains et britanniques, se déclarant en faveur de la protection de l’ancien employé de la NSA ayant depuis obtenu l’asile en Russie, précisant tout de même que certains aspects de la surveillance sur le web sont probablement nécessaires, « pour combattre le crime ».
Enfin lorsqu’on lui demande de citer une chose dont il n’avait pas imaginé que le Web puisse être utilisé pour, il se fend d’un trait d’humour lapidaire mais on ne peut plus limpide : « les chatons ».
Par Moonzur Rahman
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