La « saga Philae va se poursuivre » en 2015, a souligné M. Le Gall en présentant ses voeux à la presse. « On espère que dès le mois de mars l’éclairement du robot sur la comète lui permettra de recharger ses batteries et donc de recommencer son travail scientifique », a-t-il expliqué.
« On espère vivre en direct le passage de la comète à son périhélie (ndlr: position la plus rapprochée du Soleil) le 13 août, avec probablement des mois extrêmement intenses. » « Je suis convaincu qu’on va voir des choses qu’on n’imaginait pas, notamment lorsque la comète va passer près du Soleil », a dit le patron du Centre national d’études spatiales.
Le petit robot Philae, passager depuis plus de dix ans de la sonde spatiale européenne Rosetta, s’est posé le 12 novembre sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, après une descente de sept heures en chute libre, à plus de 510 millions de km de la Terre.
Après deux rebonds, Philae s’est retrouvé coincé entre des falaises, dans un endroit peu éclairé actuellement. Cela empêche ses batteries solaires de fonctionner suffisamment pour permettre au robot de poursuivre son travail. Philae est en mode « veille » depuis le 15 novembre.
« On sait calculer assez bien là où il est », mais « nous ne l’avons pas vu encore », a précisé à l’AFP Marc Pircher, directeur du Centre spatial de Toulouse. La caméra Osiris qui se trouve sur la sonde Rosetta « le cherche ».
« Cela nous intéresserait de savoir où il est de façon plus précise afin de mieux calculer sa date de réveil », a-t-il expliqué. « Nous ne savons pas très bien la hauteur des falaises autour de lui. » Or, suivant cette hauteur, il y aura plus ou moins d’éclairement, en raison des ombres, a souligné M. Pircher.
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